Benoît Labrosse, sportif dans l’âme

Suivez-nousby Suivez-nous
Partagerby Partager

Étant enseignant de disciplines sportives au Collège Shawinigan, le sport est sa plus grande passion, il en a toujours fait et en aime bien plus d’un. Mais au-delà du sport en tant que tel, Ben adore l’enseigner à des élèves, leur apprendre comment devenir meilleurs dans plusieurs disciplines, et avoir confiance en eux pour ça. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun secret pour lui dans l’univers sportif. Et s’il découvre une nouvelle activité à laquelle il n’a jamais vraiment porté attention, Benoît va finalement la découvrir, aimer ça et même devenir bon. En effet, lorsqu’on est un sportif, il nous vient vite l’envie d’essayer quelque chose de nouveau, un sport auquel on n’avait jamais vraiment porté attention, et c’est en le découvrant qu’on apprend à l’aimer. Ben a d’abord fait des études pour s’orienter en éducation physique, c’est quelque chose qu’il a toujours voulu faire.

Arrivé au Collège en 1992, cela fait 26 ans que le professeur y offre son enseignement. Avant cela, Ben enseignait dans une école de l’Ouest canadien, à Edmonton précisément, ensuite dans une école privée à Montréal, puis est finalement revenu enseigner ici, à Shawinigan. Étant natif de cette ville, il m’a confié qu’il n’avait jamais imaginé revenir un jour pour enseigner. Ayant travaillé dans des organisations sportives, ainsi que dans des groupes sportifs de haut niveau, Ben a souvent été demandé par beaucoup de monde qui souhaitait l’engager. Il m’a aussi confié qu’enseigner est quelque chose de facile pour lui et qu’il aime beaucoup faire. Dans l’univers du sport, Ben « est dans sa branche », selon lui. Et même s’il adore son métier, Benoît m’a confié que partir pour sa retraite est quelque chose de prévu, mais dont il n’a pas nécessairement hâte. En tant qu’enseignant, il est fier des 50 ans du cégep, car il est arrivé la première année de son ouverture officielle en tant qu’élève et c’est une façon, selon son point de vue, de souligner et de bien faire valoir les valeurs des collèges. Comme il me l’a si bien dit, « souligner ces 50 ans, c’est valoriser ce que le collège a apporté aux Québécois », et nous n’avons, d’après lui, rien à envier aux autres formes d’éducation scolaire. Le cégep laisse une chance aux étudiants et Ben aime cette façon de faire car cela leur permet finalement de prendre leurs propres décisions.

Suivez-nousby Suivez-nous
Partagerby Partager