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Banane
J’ai la banattitude,
Banane ce mot : qui rebondit
Banane ce mot : si joie
Banane ce mot : dansant
Banane ce mot : planant
Forme de parapluie
Forme de pistolet jolie
Forme de phallus, image facile
Les abrutis te croient insignifiante
Ta défense éblouissante
Pelure glissante
Non bouleversante
Acide animé dans la bouche
Amène en plusieurs cartouches
Tirant à petite goutte
L’anecdote
Les ânes rient
de leurs âneries
Qu’ils font à Annie
Ces stupides animaux
Ils ont caché son anneau
La bague est près du troupeau
Caché dans le foin
Fumer en jazz, fumer en Majeur 7
Marchant au fil de mes âges
Accompagnant ma tête avec ses bagages
Qui recueil à l’aveugle,
Vous deviez voir ma gueule
Marchant entre chaque brique
Décidant donc de prendre mon antibiotique
Ce tabac puis ce briquet
Avec eux je suis complet
Clique*
Cigarette à la main
Cancerette demain
La fumée qui défile
Visible et flexible avec style
Ce gaz kamikaze
Danse aux rythmes du jazz
Perdant mes mots, mes phrases
Je suis en extase
Avec ma tête qui voyage
Assis sur son puits
Dans son lieu agréable,
Poussant une matière fécale,
Odeur répugnante d’autrui,
Au fond de son puits,
Coulant un bronze entre deux octaves,
Il est apaisé, de chier,
De son action Joviale,
Malgré qu’il pousse
Les minutes passent, ainsi que les papiers,
Regardant son œuvre,
Disant au revoir avec fierté,
De cette belle épreuve,
À dieu, monde parfait,
Au revoir, unique palais
À bientôt, mes petites soies agréables,
À la revoyure, chaise incroyable
Tutu
T’es têtu
T’as-tu ton ti tutu?
Toi t’es tata tu ne l’as pas
De plus, tu m’as déplu au dépourvu
Je t’offre ce nouveau cadeau, ne dévale
Tu n’es pas dans le dédale, alors déballe!
Oui Louis, ton ouïe a bien compris le compromis
Met-si du tien dans le cadeau du mien de moi, mimi
OUILLE OUILLE
OUILLE OUILLE
Ils me chatouillent les couilles
Pendant que je touille ma ratatouille
J’ai la trouille, je bafouille
Mes pensées se brouillent et bouillent
La patrouille mouille
OUILLE OUILLE
La patrouille gazouille en touchant encore mes couilles
Les petites fripouilles à tête de grenouille
Ces têtes de rouilles, Ils magouillent
Je vais les frapper avec ma citrouille et jeter leurs corps dans la vadrouille
OUILLE OUILLE
Je vais à travers toi
De tout ton être
Depuis l’être jusqu’au paraître
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Gare-maman n’est pas une anagramme
Tu es dupé et perdu dans ces gammes
Désemparé d’être enfin désarmé, tu es dépassé
Qui brisera cette braise de baisées?
De chaleur lâcheur?
_____________________________
Le Brouillon brouille le on
Lucie à Hull, ma petite luciole
Chat? Oui nid gagne à Shawinigan
L’hêtre avait l’être?
Que doit-on faire?
Que faire de ce fer qui a tant de ferres?
Que faire de ce vers dans un verre vert?
Que faire d’un père qui perd ses paires?
Que de faire de ce maire amer dans la mer de mère?
Que faire de ces Jean disant : J’en dis de ces gens…?
Que faire de ce Phil qui file après le fil?
Que de faire de la chère sans sa chair, si cher de son cher?
Que faire d’un sain saint sans ses seins?
Page blanche
Aucune inspiration
Où est ce souffle d’air
Qui anime en donnant le flair
D’un mouvement de composition
Page blanche
Attente exagérée
Trop beurrée
Elle hante, elle chante
Inspire chaque moment
accueillant le vent
Doux et vivant
Accompagnant les paupières
Expire l’ouragan
Abandonne la masse esthétique
Peu importe la critique
Pousse l’arrogance
L’air de musique
L’air fébrile
L’air volatile
L’air unique
L’homme
Mes ancêtres ont massacré des peuples
Lançant des bombes au nom de la liberté
Montrant avec force, l’exemple
Vive l’absurdité…
Mes ancêtres ont massacré ces arbres
Au nom de leurs terrains
Convaincus que ceci leur appartient
Et ils se disent libres
Voulant détruire pour être libre?
Mes ancêtres se disaient croyants
Ce dieu parfait, propagande
Amour et foi pour la guerre
En prendre enfin l’idéologie suivit de commande
Mes compères sont des ‘’Serial Killers’’
Exterminant ces autres animaux
Génocide de surpêche
Assassinant leurs liberté des autres
Destruction de nos cousins les insectes
Boucherie de viande abondante
Anéantissement futur de ces fruits
Vive l’absurdité…
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Soumis à l’agonie, elle me meurtri
Nid de pensées indéfini
Tyrannie Imaginaire
Qui me semble non éphèmère
La souffrance imprègne mon temps
Semblant si conscient
Cachant ces goûtes et ces larmes
Par un masque j’incarne et je rame
_________________________
Égoïste et Romantique
Je ne suis qu’un égoiste qui ne pense qu’à toi
Avec mes pensées, je te déshabille
J’en perds les papilles
Vivant dans mon ère qui se désacorde
Perdant l’air, le repère
Supernova
Je suis désemparé
Couché, accompagné par les étoilés
Rêve captif et vif, étant dans le firmament
Cette voûte n’est qu’apaisant
Implosion
Onde
et
Vibration
Au loin, une supernova
Rotation chaotique, million de gravas
Céleste lumière d’aura
Rayon divin au milieu du fracas
Je ne peux quitter
Chaque œil, elles s’y sont fixées
Abasourdi par cette beauté
Fasciner par cette rareté
Je suis désemparé
Je suis que désemparé
Je ne suis que désemparé
Mascarade
Étourdi dans le temps
Ancrer dans l’inconscient
J’appelle le moment présent,
Fatigue de ce mensonge qui me ment
Je crie le pourquoi
De ce contrepoids
Personne n’entend ma voix
Personne ne l’aperçoit
Personne ne reçoit
Personne ne croit
Accueillant ce masque
Tournant ce miroir
Stable éphémère du temps
Ancré dans le conscient
J’appelle le moment présent
Joie passagère
Un cri qui semble non amer
Fortifié fragile
Tout le monde entend ma voix
Tout le monde l’aperçoit
Tout le monde reçoit
Tout le monde croit
Un mensonge constant
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