Coup de foudre… et tendre poésie amoureuse de Trycia Lachance

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Le coup de foudre

Ce matin-là,

les gouttes d’eau fracassaient mon pare-brise.

Soudain, un éclair vint traverser mon cœur,

le tonnerre se fit entendre

c’était le coup de foudre

Depuis ce jour, j’étais prisonnière.

Tu avais capturé mon cœur à ton insu,

tu hantais maintenant mes rêves

et tu comblais mes pensées

Puis, par pur hasard,

je t’ai croisé de nouveau.

Tu m’as renversée

et j’ai eu l’impression

que tu allais bouleverser ma vie à jamais.

Tu m’as amenée prendre seulement un verre

nous avons passé des jours

des mois, des années ensemble

Le temps filait

Tel un petit oiseau-mouche porté poussé par le vent

Puis le grand jour blanc arriva

Je te fis la promesse

que je te serais fidèle de la tête au pied

puis la vie est née en moi

Nous les avons vus grandir et s’épanouir

Hélas, nous ne pouvons échapper au temps.

Lorsque nous étions si heureux.

un spectre noir est venu frapper à notre porte

et t’a emporté avec lui

Les pieds au bord du précipice

au bord de ta tombe

je me vidais de toute mon eau

je pensais à nos beaux moments

et au jour où je viendrais enfin te rejoindre

*   *   *

Mon grand ami

Les vents se déchaînaient dehors,

mais ton tronc restait fort

des racines

jusqu’au bout de tes épines

tu avais capturé mon cœur

dès les toutes premières heures

passées à tes pieds

tu étais devenu ma tendre moitié

Ô grand arbre

Rien ne peut t’effrayer

Tu restes de marbre

Devant les chaudes tempêtes d’été

Peu importe ce qui se produira

Qu’importe où le temps nous mènera

Tu ne pourras être coupé

Car je ne peux laisser mourir mon bien-aimé

*  *  *

Poème pour maman

Ma chère maman,

au caractère aussi doux que tes caresses

aux attentions maternelles

et aux yeux scintillants.

Ma chère maman,

où puises-tu toute cette force

pour t’occuper de tout,

pour t’occuper de nous,

du soir jusqu’au matin

et du matin jusqu’au soir.

Ma chère maman,

ne vois-tu donc pas

que les roses deviennent bleues de jalousie

devant ta beauté inégalée.

Ma chère maman,

comment serions-nous capables,

de simplement penser,

qu’un jour, nous allons être séparés ?

 *   *   *

Un amour grandissant

C’était un merveilleux jour d’été.

C’est alors que je t’ai rencontré.

C’était le début d’une belle amitié.

Tu venais nous visiter

presque chaque été.

On s’est bien amusés

durant toutes ces années.

Soudain,

plus rien.

Les jours s’égrainèrent

tels les milliers de grains de sable d’un désert.

Puis, tout se bouscula.

Tu arrivas

sans prévenir,

sans avertir.

Tu m’avoua tout ce que tu ressentais,

tout ce que tu éprouvais.

Tu allais tout bouleverser,

tu allais tout gâcher.

Je perdis mes ailes

je ne pouvais plus voler.

Je mouillai tes yeux bleu perle

je ne pouvais me ranger à tes côtés.

Mon cœur était déjà pris

ton amitié n’avait pas de prix.

Je ne voulais pas risquer de la détruire

ou même de l’anéantir.

Tu ne voulais toutefois pas lâcher prise,

tu étais sous mon emprise.

Tu étais un félin

rusé et très malin.

Puis, les vents sifflèrent,

les mois passèrent,

les rôles s’inversèrent,

les larmes coulèrent.

Maintenant, c’était toi qui tirais les ficelles

tu étais le maître du jeu.

Tu brisas mon cœur de dentelle,

tu créas des torrents de larmes dans mes yeux.

J’étais plongée dans une noirceur remplie de lumière,

mais cela ne t’importait guère.

Ton but était de me faire réfléchir,

mais il y a toujours un moyen de s’en sortir.

Après six mois, j’avais enfin compris.

J’essayais de réparer mes erreurs

de regagner ta confiance et ton cœur

ce n’était pourtant pas fini.
Il me fallut un an

de travail et d’acharnement

pour me faire pardonner

et avoir  droit à un baiser.

*   *   *

L’amour d’une grande sœur

Je serai toujours là

peu importe ce dont vous avez besoin

je ne serai jamais loin

je vous surveillerai de l’au-delà

S’il faut je soulèverais la Terre

je briserais la lumière

je prendrais le plus court des chemins

pour venir vous tendre les mains

Si un jour vous avez de la peine

je serai un vent de fraîcheur

qui soulagera vos cœurs

et qui viendra à bout de vos peines

Je vous attendrai

je vous épaulerai

jusqu’au bout du chemin

jusqu’à la fin

*   *   *

Cher papa

Tu pars

tu reviens

ne serait-ce qu’un nouveau départ

qui, au final, ne sert à rien

La joie enflamme tout ce qu’il y a en moi

quand je suis avec toi

La tristesse me noie

quand je suis sans toi

Mon cher papa

pourquoi n’es-tu jamais là ?

j’ai besoin de ta présence

pour que ma vie ait un sens

Quand reviendras-tu

pour m’offrir tout ce que je n’ai pas eu ?

pour me frayer un chemin avec ta lumière

et pour rester, je l’espère

 

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