De la violence réaliste à la violence esthétique

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La violence est un thème récurrent au cinéma. Par exemple, l’œuvre de Michael Haneke illustre une violence se rapprochant un peu plus de la réalité tandis que celle de Quentin Tarantino est beaucoup plus esthétique.

Happy end, sorti en 2017, est un film dramatique franco-autrichien réalisé et écrit par Michael Haneke. Il est produit par une compagnie de production française, Les Films du losange et dure 107 minutes. Tuer Kill volume un, sorti en 2003, est un film d’action américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino. La société de production est Miramax Films. Cette œuvre est divisée en deux volets. Le réalisateur rend des hommages au cinéma hongkongais, aux films d’exploitation et au western spaghetti.

L’œuvre de Tarantino représente une violence esthétique où les combats sont truqués par des effets spéciaux. L’autre film manifeste une violence dans un cadre plus réaliste. C’est une violence physique, psychologique et verbale avec l’œuvre Happy end.

Dans la petite ville portugaise du nord de la France, une petite famille de bourgeois reste dans un milieu industriel qui est la société de la famille Laurent. Elle n’accepte pas la crise migratoire, car les Laurent illustrent un côté raciste envers différentes ethnies par de l’esclavage domestique de la famille Laurent. Chacun des membres de la famille cache un secret honteux. Eve, la fille de Thomas, a des pulsions meurtrières et tue sa mère dépressive en l’empoisonnant avec des antidépresseurs. Thomas, le père d’Eve, est infidèle envers sa nouvelle femme et la trompe avec un gambiste et partage des fantasmes sadomasochistes par message avec cette femme. La sœur de Thomas, Anne Laurent, est la mère d’un enfant dépressif qui ne veut pas reprendre la compagnie familiale. Le vieux grand-père suicidaire d’Eve, lui raconte par histoire, le meurtre de sa grand-mère qu’il a commis dans le passé.

Un meurtre s’est produit au Texas dans une église pendant un mariage. Il y a neuf personnes qui ont été assassinées par les plus dangereux criminels japonais. La mariée reçoit une balle dans la tête par le plus grand assassin Bill. La femme se réveille à l’hôpital et veut se venger de sa mort auprès de l’équipe de criminels japonais. Elle devra réapprendre à marcher. Dans un restaurant à Tokyo, Beatrix Kiddo retrouve la femme qui a voulu sa mort. Une confrontation a lieu à la fin du film avec Beatrix et O-Ren Ishii.

Dans l’œuvre de Quentin Tarantino, la violence est illustrée par des effets spéciaux, par exemple un dessin animé où l’on voit une scène de combat avec le sang qui éclabousse partout dans la pièce. Le sang revole comme de l’eau dans une fontaine. Le réalisateur rajoute des effets spéciaux, c’est-à-dire que l’on exagère sur la représentation d’un meurtre. À Tokyo, une jeune écolière japonaise de 17 ans poignarde son petit ami lors d’une soirée de folie. Les membres du corps sont arrachés et le sang explose de partout. Le film se base sur le thème de la vengeance, car le personnage principal désire se venger par rapport au meurtre dans une petite église au Texas. Tuer Bill volume un suit une narration non linéaire puisque la première scène est la fin. Beatrix tue un criminel qui veut la violer dans un hôpital.

Le film Happy end illustre d’une violence se rapprochant d’une réalité par des actes physiques, psychologiques ou verbaux. Pour les amateurs de films d’action, Happy end n’est pas une histoire où l’on voit des scènes de sang ou de combats extrêmes. Également, la violence psychologique est décrite par les personnages du film tout au long du film. Dans l’histoire, le grand-père a une discussion avec sa petite-fille sur le suicide et la mort de sa grand-mère. Il raconte l’histoire du meurtre de sa femme devant sa petite-fille. Dès la première scène, Michael Haneke nous montre un plan qui déstabilise les spectateurs avec une petite fille qui filme la mort de son hamster avec la caméra d’un téléphone intelligent. La violence est davantage dissimulée et moins présente que dans les téléséries policières. La violence verbale ne se voit pas nécessairement comme celle de la violence physique par des discussions par les réseaux sociaux entre Thomas et la gambiste. Les personnages exacerbent une colère les uns envers les autres. Également, le grand-père interprète un personnage qui est brutal et vulgaire avec les membres de la famille et les étrangers.

Une seule scène illustre une violence physique entre deux personnages du film. Pierre Laurent, l’enfant d’Anne Laurent reçoit un coup de poing sur le visage par un collège de travail ayant subi un accident de travail sur une plateforme de construction. La violence physique se manifeste une seule fois dans le film. Dans le film « Tuer Bill, volume un », la violence physique s’illustre dans toute l’œuvre. Quentin Tarantino est cruel dans ses films, car il adore mettre des scènes sanglots. Le sang éclabousse de partout dans le film. Le réalisateur utilise des effets spéciaux pour montrer la beauté de la violence : c’est une œuvre cinématographique où les membres du corps sont éventrés et le sang coule comme une fontaine. Les scènes de combat sont reproduites comme une chorégraphie de danse, par exemple la femme se confronte avec des centaines de personnes dans un restaurant. La chorégraphie est réfléchie d’avance par les réalisateurs pour les scènes de combat.

La technologie moderne habite le réalisateur par de différentes alternatives sur les techniques de caméra. Il utilise une caméra d’un téléphone intelligent et accentue sur des événements tragiques comme dans l’extrait où l’on tourne avec un appareil cellulaire la mort du hamster. Un plan fixe de la compagnie de construction par une caméra de surveillance où l’on assiste à un accident de travail. Le réalisateur veut essayer de différentes façons de réaliser un film avec des appareils technologiques de dernier cri. Une conversation érotique s’illustre par les réseaux sociaux. Ceux-ci sont utilisés dans l’œuvre comme moyen de discussion, mais entre le personnage Thomas et la gambiste du village se camouflent par une relation amoureuse qui mène vers une infidélité. La femme de Thomas ne le remarque pas, car les discussions se font par les réseaux sociaux.

Ainsi, la violence se compare de façon différente dans les deux œuvres cinématographiques qui sont complètement différentes. Dans le film Happy end, la violence est évoquée par une narration comme si l’on décrivait seulement les actes. Il n’y a qu’une seule scène de violence physique dans le film où l’on voit Thomas se faire frapper par un ami. Le film Tuer Bill, volume 1 est cruel. C’est une œuvre où la violence est exposée de façon esthétique par des effets spéciaux. La scène de combat dans le film de Quentin Tarantino s’illustre par une exagération du sang qui explose d’un bord puis de l’autre.

Michael Garant

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