Des lumières remplies d’émotions

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

C’est entre le 1er octobre et le 1er novembre qu’a lieu la cinquième édition de Mégapixel : l’art photographique à Shawinigan, située au Centre des arts. Sur toutes les expositions qui s’y tiennent, Lumières de Julie Larocque est celle qui m’a le plus touchée.

Julie Larocque a fait des études universitaires en arts visuels/médiatiques et en design graphique. Elle est ensuite tombée en amour avec la photographie, ce dans quoi elle travaille maintenant comme autodidacte. Grâce à son grand sens artistique, elle a remporté le prix de « Regards sur le monde » par Apex Publication en 2014.

Lumières est d’abord une exposition de sa série Réverbération, où elle tente d’exprimer ce qui est invisible à l’œil nu à travers ses clichés. Le style qu’elle utilise pour ses photos a le nom de Light painting. Sur ses œuvres, on peut percevoir du mouvement, créé par des lignes courbes remplies de douceur. Ces lignes, qu’elles soient de couleur, presque transparentes et épaisses ou encore fines et blanches, renvoient toutes un sentiment de calme. Elles apaisent en même temps d’émerveiller, rappelant notre côté enfant par leurs formes des plus surprenantes. Ses sujets sont des gens ou encore des objets.

J’ai particulièrement aimé cette photographie où l’on peut voir une main tenant un petit tourne disque, le tout sur un fond noir. Appelé dans toute sa simplicité « Gramophone », ce dernier nous renvoie l’idée même qu’une musique silencieuse est en train de jouer par de fines lignes blanches. Étrangement, ces lignes ressemblent effectivement à ce qu’un tourne disque pourrait dessiner dans les airs; légèrement cassées, mais toujours mélodieuses. Pour finir, une lumière vient éclairer l’objet, ainsi que la main, faisant briller le tout de manière si émotive qu’elle ne peut pas laisser indifférent. Lorsque l’on se tient devant cette photographie, on est emmené dans un autre monde que le nôtre, où tous nos sens sont décuplés. C’est une œuvre qui semble simple, mais qui projette pourtant tellement plus pour celui qui saura l’apprécier.

Je vous conseille fortement d’aller visiter cette exposition, car elle en vaut vraiment la peine. De plus, elle porte sur sa fin, alors profitez des quelques jours qui restent pour laisser votre curiosité prendre le dessus!

Mary-Ève

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *