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by PartagerÉric Salvail, malgré un talent incontesté et un humour qui divertit les gens suffisamment pour avoir ses propres émissions à caractère humoristique, fut accusé trois fois pour des blagues qui ont mal viré. Selon les dires des victimes, Éric montra allègrement son héritage masculin en « blague » dans les bureaux où il travaille. Dans des réunions, dans des corridors et même en g-string transparent, Éric ne se souciait pas du bon sens commun. Ces temps-ci, beaucoup de personnalités publiques subissent des plaintes pour agression sexuelle. On peut compter sur le banc des accusés : Éric Salvail, Gilbert Rozon et Kevin Speacy aux États-Unis. De plus, il faut se rappeler qu’il n’y pas si longtemps un ministre a été accusé aussi de cette même ouverture du pantalon. Toutes les femmes et les hommes qui ont subi ces maux se sont surement donné le mot pour sortir ces scandales en même temps. Cela causera peut-être un changement de conscience de la part des hommes de ce genre qui se croient à l’abri de la justice parce qu’ils sont connus ou parce qu’ils se couvrent de la blague. Le fléau de la molestation se dirige peut-être vers le précipice. C’est ce qu’on pourrait croire surtout depuis qu’une loi au fédéral a été votée en réaction à ces accusations. Ce n’est qu’une bonne nouvelle que le courage s’empare des femmes ayant subi ces atrocités. Même sous le couvert de la blague, on ne peut pas cacher ce que fait Éric. Depuis quand, est-ce « drôle » un gars qui se découvre le paquet devant ses collègues? Ces vedettes sont tombées en emportant avec eux tout ce qui leur était cher. C’est bien fait pour ces pervers, mais cela cause aussi des dommages collatéraux. Qu’arrivera-t-il à toutes les personnes qui gagnaient leur vie sur le dos de ces géants? Tous les humoristes qui vivaient au sein des galas Juste pour rire, tous les techniciens des galas ou des émissions d’Éric et tous les investisseurs qui avaient misé leur argent sur ces personnes. On dira plus tard que ce n’était qu’un mal pour un bien et je dirai moi-même qu’ils se retourneront. Mais la question va de soi. Certains diront à quoi bon faire tomber ces géants si tout le monde tombe avec eux. Eh bien, je répondrai que cela mettra la machine de l’éraillement des obscénités au travail en marche et que les femmes et les hommes la subissant ne s’en porteront que mieux. Ainsi la société québécoise posera le pied dans la bonne direction pour une fois et ce sera un pas de géant pour l’humanité.
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