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Quatre murs de béton, une fenêtre sale, une porte en acier
Les parois sont peintes d’un vert aussi étourdissant qu’une tornade
Mais je n’y vois que toi
Toi et tes iris d’olive baignés de larmes
Toi et tes hurlements stridents
Je fredonne joyeusement cette musique dramatique
Tout en brûlant ta peau qui flambe telle une bûche de bois
Cette peau qui cuit et qui recuit
Cette peau qui peu à peu, carbonise
Ta souffrance fait mon bonheur
Toi, ma petite fille
À la robe tâchée de ton sang rendu chaud
Aux cheveux devenus collants comme le miel
De ce liquide rougeâtre qui enveloppe ton corps
Peu à peu, tu t’éteins
Laissant derrière toi, ta maman plus que joyeuse
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