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Ton lit, tes draps, les murs de ta chambre,
Ton ventre écarlate de mon sang jaillissant,
Aux couleurs des arbres du mois d’octobre,
Laisse-moi jouir de ton corps impuissant, maman.
Fais-moi naître,
Ton nouveau-né désordonné,
Donne-moi ton amour traître,
Et marie-moi, condamnée.
Génitrice immobile,
Ouverte devant l’abbesse animée,
Expulse-moi de ton corps débile,
Comme si tu n’avais jamais tant aimé.
Regarde dans mes yeux,
La sagesse de la déviation,
L’avenir périlleux,
Le produit de ta création.
Nous jouirons à l’infini,
De nos sexes incohérents,
Des orgasmes démunis,
Des spasmes délirants.
L’oracle des plus beaux jours,
Accélère en cadence,
Les êtres troubadours,
Jocaste et Œdipe, pour toujours.
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