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by PartagerLe 28 septembre 2020, à l’hôpital de Joliette, une femme de 37 ans est décédée : Joyce Echaquan. Ce nom sonne probablement une cloche ou deux en vous. Je l’espère, car la situation a fait couler beaucoup d’encre dans la dernière année. De son lit d’hôpital, la mère de famille de la communauté atikamekw demandait de l’aide alors qu’une infirmière et une préposée aux bénéficiaires l’insultaient : « esti d’épaisse de tabarnouche… C’est mieux mort ça. As-tu fini de niaiser… câlisse ? T’es épaisse en câlisse. » Joyce filma le tout et la vidéo se retrouva rapidement sur les réseaux sociaux, se répandant comme une traînée de poudre. Évidemment qu’elle a filmé, les Autochtones ne se sentent PAS en sécurité dans les hôpitaux. Ailleurs non plus j’imagine. Pourtant ils méritent plus, ils méritent le respect, comme tout un chacun. Heureusement, certains individus font tout pour changer notre société arriérée : des marches sont organisées, des discours sont prononcés, des projets sont en chantier… Mais même les points en l’air, rien de semble véritablement changer. Les membres des Premières Nations et les Inuits sont trop souvent discriminés, incompris et jugés gratuitement. Depuis trop longtemps, ils ont appris à baisser la tête et vivre dans la honte, le mépris généralisé et l’injustice. En moins d’un an, la plupart des Québécois ont enfin ouvert les yeux sur ces terribles injustices. Mais par où devons-nous commencer alors que même notre premier ministre ne reconnait pas ce racisme « systémique » ?
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