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Vendredi le 12 novembre, la pièce de théâtre La bête à sa mère, adaptée du roman de David Goudreault, était présentée au Centre des arts de Shawinigan. Celle-ci raconte la sombre histoire d’un jeune homme ayant vécu dans plusieurs familles d’accueil après les multiples tentatives de suicide de sa mère. La représentation dure 80 minutes durant lesquelles l’anti-héros, interprété par David bouchard, s’enfonce de plus en plus dans ses fantasmes illusoires. Son obsession envers sa mère lui apportera bien des problèmes tout au cours de la pièce alors qu’il interagit avec les merveilleux décors de Geneviève Bournival et Vano Holton.
Premièrement, il est important de clarifier que cette pièce de théâtre aborde plusieurs sujets qui peuvent être difficiles pour certains comme le suicide, la violence contre les animaux et le racisme pour en nommer quelques-uns. En effet, le personnage principal est très particulier et très intolérant vis-à-vis de certains groupes de personnes. Ensuite, il faut noter que les gens au fond de la salle peuvent avoir une certaine difficulté à bien entendre le personnage puisqu’il n’y a pas de micro près de lui. Mis à part ce détail, la performance de David Bouchard est épatante et dynamique. Il est très bon dans le rôle de la bête à sa mère et son talent brille durant les 80 minutes qu’il passe seul sur scène dans la peau de son personnage. Les décors sont très bien utilisés et gardent l’attention des spectateurs. En effet, l’acteur interagit avec ceux-ci à plusieurs reprises, il grimpe et il rôde entre les différents objets.
La pièce suit le livre assez fidèlement donc ceux qui ne l’ont pas lu ont l’avantage de la surprise. C’est une magnifique introduction à l’univers du roman. Qu’arrivera-t-il à la bête à sa mère? La trilogie attendra tous ceux qui sont curieux de savoir la suite.
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