La fable de l’aigle et de l’éléphant

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L’éléphant, en ces jours, est bien rêveur

Notre géant gris convoite  les hauteurs

Après quelques bonds infructueux vers les cieux

Désespéré et poussant maints soupirs

Il observe l’objet de tous ses désirs

 

Soudain apparut une ombre au tableau

Virevoltant librement tout là-haut

Tel un peintre et son pinceau

Décrivant courbes et tonneaux

 

Le rapace sur une branche se posa

Se redressant en bombant le torse, l’être fier

Se questionnant, auprès de notre ami s’enquiert:

 » Que vous arrive-t-il donc, mon cher? »

 

L’arrivée de l’aigle remit l’éléphant d’aplomb

Celui-ci lui répondit avec détermination

 

« Sous le cruel joug de cette gravité maudite

Je ne plierai point!

M’apprendrez-vous à voler, dites

Et ce malgré mon embonpoint?

Car, de là-haut, le paysage je veux observer

Et, enfin, je quitterai le sol auquel je suis enchaîné »

 

« Non, mais! Me prenez-vous pour un sot? »

Dit l’aigle qui n’en croyait pas un mot

« De l’aigle, vous n’atteindrez pas la noblesse

Du cygne, vous n’aurez jamais la grâce!

C’est bien beau toute cette gentillesse

Par devoir, je vous dis que là n’est pas votre place

 

Je ne puis vous faire de fausses promesses

De peur que l’un d’entre nous ne se blesse »

 

« Balivernes! Vous verrez, un jour, je m’envolerai

et rira bien qui rira le dernier! »

Cria le pachyderme tout offusqué

À son arrogant vis-à-vis ailé

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