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Je plonge dans la source de la vie m’attaquant de vagues violentes
Elles me poussent vers le rivage où l’air est abondant
Ce lieu de l’impossible fait partie de mon passé
Un endroit où je ne peux rester
Je n’ai pas le choix, je dois affronter l’océan
Je fonce dans la zone d’impact, coup violent des eaux
Je plonge sous la surface et j’évite les assauts
C’est la guerre entre moi et l’océan
Elle envoie sur moi ses soldats liquides puissants
Je plonge encore, encore, encore, encore, encore et encore
Je dois éviter les coups pour voir plus loin, le secret des courants
Je dois éviter les armes pour ne pas mourir
pour ne pas retourner dans le passé craintif de ma vie
Je dois vaincre chaque peur, chaque remous de l’eau qui gicle sur les pores de ma figure
Je manque d’air, je me sens couler, bercer par les vents marins
Je vois une lumière qui me dit de me battre, mais mes muscles sont cassants, secs
Ils se craquent, se déchirent, se percent, se fendent, se morcellent, se rompent
Je me laisse tomber, flotter, voler, soulever, ramener vers la surface
Crachant le liquide translucide et salé obstruant mes poumons
Sentant la force me revenir pour recommencer le même combat
Elle renvoie sur moi ses soldats liquides puissants redoublant les assauts
Je plonge encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore et encore
Je dois éviter les coups pour voir plus loin, les secrets des courants
Je dois éviter les armes pour ne pas mourir
pour ne pas retourner dans le passé craintif de ma vie
Je dois vaincre chaque peur, chaque remous de l’eau qui gicle sur les pores de ma figure
Je vois un requin blanc, devant moi, prêt à m’attaquer,
Je sens la fin de ce périple se terminer par le coup fatal de ce monstre énorme
par la peur ultime
Il s’élance vers moi, mais des tentacules surgissent des eaux et attrapent le prédateur
Je sens un tentacule agripper mes pieds pour me lancer au loin
Soudain, je sens la terre ferme, le sable chaud, le soleil qui assèche ma peau
Mes poumons aspirent, respirent, retirent l’air
Je regarde derrière moi, l’océan s’est calmé
La fierté est dans tout mon corps tremblant
J’ai vaincu ces peurs et découvert le secret des courants
Je regarde devant moi, une étendue d’eau agitée par les vents
Une autre étendue de peur plus violente, d’autres soldats préparés
Jusqu’où puis-je aller ? Où sont mes limites ?
Je replonge dans l’immensité à la recherche de ce nouveau secret
Déclaration de guerre contre ma propre volonté
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En premier lieu, je trouve que ton texte est inspirant de force et d’énergie. Elle donne l’envie de se battre et persévérer . On ressent la difficulté d’avancer , les émotions et peut-être de la détresse. Il y a une volonté de fer à gagner et réussir dans la vie. J’ai l’impression que l’auteur nous conte un événement de sa vie privée avec de belles métaphores, mais qui la rend faible, triste, tête de cochon et exprime un désir profond. Heureusement, je crois que malgré les nombreux périples, il y a une fin qui se finit bien. La clé de cette fin heureuse repose sur la persévérance et l’apprentissage de soi-même.