Le cercle des fermières, un groupe encore bien présent dans la communauté!

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Comme beaucoup de jeunes de mon âge, je croyais que les Cercles des Fermières n’étaient qu’un groupe de femmes qui se réunissaient pour tricoter. Mais je me trompais, c’est bien plus que ça.

Créés il y a plus de cent ans maintenant, les Cercles de Fermières du Québec comptent plus de 30 000 membres à travers la province. Si à leur début, les femmes venaient presque toutes de fermes (d’où leurs noms), elles ne sont plus que 2% à résider sur une terre aujourd’hui.

Elles sont les anges gardiens du patrimoine ainsi que du savoir-faire artisanal, mais aussi culinaire! Elles ont d’ailleurs publié quelques livres, dont un livre de recettes qui a fait fureur au Québec : Qu’est-ce qu’on mange? Leurs autres ouvrages portent notamment sur l’artisanat. À ceux et celles qui voudraient se mettre à l’artisanat, bonne nouvelle! Saviez-vous que les CFQ offraient des cours? Il y en a pour tous les goûts que ce soit débutant, intermédiaire ou encore expert et pour tous les âges, puisqu’elles offrent même des cours pour les enfants!

En plus de transmettre leur savoir, les CFQ s’engagent dans la communauté et travaillent à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des familles. Elles distribuent par exemple des couvertures, des pyjamas ou des bonnets faits en laine de leurs propres mains dans les hôpitaux et auprès des familles à revenus modestes. Les CFQ ramassent aussi des fonds pour de bonnes causes, dont la Fondation OLO, qui aide les futures mamans de milieux défavorisés à donner naissance à leurs bébés ainsi que l’ACWW (Associated Country Women of the World), dont le mandat est de financer des projets à travers le monde pour aider les femmes en grandes difficultés financières à changer leur avenir ainsi que celui de leurs enfants. La Fondation Mira, ainsi que Préma-Québec, un organisme qui vient en aide aux parents d’enfants prématurés bénéficient aussi de leur aide.

Malgré le bénévolat, les Cercles des Fermières n’ont pas oublié leur principale activité : l’artisanat. C’est pour cela et pour faire connaître leur art et leur groupe que ces femmes participent chaque année à un congrès, qui attire environ 1000 membres année après année. C’est d’ailleurs l’un des regroupements le plus imposant au Québec. Les réunions dans les différents cercles de chaque région ainsi que les cours, les ateliers et les conférences permettent aux femmes des lieux de rencontres, de partage et d’échange amicaux, en plus de briser l’isolement.

Même si les inscriptions et les participations se sont faites de plus en plus rares dans les années 90, il semble y avoir un regain aujourd’hui. Les nouveaux retraités, mais aussi les jeunes, sont de plus en plus attirés par l’art textile.

Évidemment, les Cercles des Fermières du Québec ne sont pas prêts à disparaître!

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