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La vie m’emplit le cœur de ses mots
Que je couche tendrement sur papier
Au futur, au présent et au passé
La vie remplit ma tête de ses maux
Qui bloquent et entravent ma trachée
Qui empêchent mes pensées de s’exprimer
Dans la blanche plaine
Ils ont beau danser et virevolter
Comment les choisir, les sélectionner?
C’est le plus grand maux
C’est une fuite des mots
Le plus grand malheur des artistes
Un vierge tableau
Une page blanche
Voilà donc le maux des mots
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