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Suivez-nousPartager
by PartagerChaque jour nous éloigne du Québec d’antan. Notre nation a vécu plusieurs épreuves. Nous sommes, à la base, l’héritage des Français avant que les Anglais ne viennent voler notre territoire. Ils se sont imposés dans notre pays. Ils s’y sont infiltrés. Ils nous ont pris notre foi, notre territoire et notre langue. Ils nous ont imposé leur religion et leur langage. Les Anglais ont tenté de nous assimiler! 1763 : La proclamation royale, 1774 : L’Acte de Québec, 1791 : L’Acte constitutionnel, 1840 : L’Acte d’Union, toutes des manières de nous transformer, nous, les Canadien français en petit anglais modèle! Pourtant, nous avons réussi à rester nous-mêmes. Nous devons notre identité aux patriotes qui se sont sacrifiés afin de sauvegarder notre patrimoine! Et nous aujourd’hui que faisons-nous? Nous jetons tout par terre! Nous détruisons la mémoire de ces grands hommes qui ont sauvé notre identité culturelle! Le 21 novembre dernier, il y avait deux pelles mécaniques et des employés de la ville de Chambly pour détruire la maison du patriote Boileau.
Comment pouvons-nous ainsi détruire l’histoire à des fins égoïstes! Apparemment, il ne s’agissait plus que d’une bâtisse délabrée et irrécupérable, mais il s’agit en réalité de l’âme québécoise. C’est la faute de la ville s’ils ont laissé la maison décrépir à ce point, il était donc de leur ressort de la restaurer plutôt que de la détruire. Je félicite toutes les personnes s’étant mobilisées afin d’empêcher la destruction de cette maison historique. Il s’agit d’une grave erreur que de démolir une maison faisant partie de notre histoire! Comment pouvons-nous nous remémorer notre passé si nous n’en avons plus aucune trace dans notre futur? Qui sommes-nous pour juger de l’importance d’un fait historique? Notre devoir, en tant que Québécois, est au minimum de garder en mémoire le sacrifice des patriotes québécois. Selon moi, la ville de Chambly a fait une grave erreur en démolissant cette maison historique!
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Je suis bien d’accord qu’il faille protéger les «traces» de notre histoire, de toutes les histoires, mais il ne faut pas non plus s’empêcher d’évoluer; il ne faut pas être aveugle de notre propre changement de visage, de la diversification de notre culture, diversification qui a aussi ses nombreuses traces dans l’histoire, traces qu’il faudrait peut-être aussi re tracer…