Les 39 marches, plus de 39 raisons de rire

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

La pièce de théâtre Les 39 marches a été présentée au Centre des arts de Shawinigan le 16 mars 2013 à 20h. Cette adaptation théâtrale a été faite par Patrick Barlow qui s’est inspiré du film d’Alfred Hitchcock. Il en a fait une parodie hilarante et réussie. La mise en scène a été faite par Benoit Pelletier et cette pièce met en vedette les comédiens Joël Legendre, Diane Lavallée, Martin Drainville et Patrice Coquereau.

Les 39 marches raconte l’histoire de Richard Hanney qui apprend d’une femme mystérieuse qu’un complot a été organisé par des hommes et met en danger la sécurité de la Grande-Bretagne. Lors d’une nuit, cette même jeune femme meurt dans ses bras et il se voit soupçonné de ce meurtre. Recherché par les services secrets, il s’enfuit en Écosse. Il doit absolument prouver son innocence en tentant de démasquer les hommes faisant parti du complot.

Le jeu des comédiens est à souligner, car ils ont tenu plusieurs rôles à l’exception de Joël Legendre qui jouait le personnage de Richard Hannay, le héros de l’histoire. Les trois autres comédiens ont joué plusieurs personnages tout au long de la pièce, des personnages aussi différents qu’uniques. Parfois, les deux comédiens changeaient de rôle en quelques secondes pour revenir à leur rôle précédent de manière spontanée. Il y même un des comédiens qui joue le rôle d’une femme à deux reprises dans la pièce. Elles sont pourtant très différentes, mais Stéphane Breton les interprète avec humour et simplicité. On ne peut que rire en repensant à ces deux femmes, une vieille dame tenant un motel et la femme d’un criminel, cerveau du complot. Il joue aussi plusieurs autres rôles comme un policier ou monsieur mémoire, ce qui démontre sa polyvalence à jouer des personnages différents. Le comédien qui nous marque le plus est Martin Drainville avec la diversité de ses personnages ainsi que l’humour qui s’en dégage. Tous se rappelleront de ce vieil homme qui, en faisant un discours, va se pendre sur le lutrin en perdant l’équilibre. De plus, le personnage parle de manière incompréhensible ce qui a fait pleurer de rire toutes les personnes présentes dans la salle.  Il faut tout de même souligner le jeu magnifique de Diane Lavallée dans le rôle de trois femmes différentes, mais hilarantes.  Elle a soutenu le personnage principal dans son escapade presque tout au long de la pièce peu importe le personnage.

L’humour est créé à partir de chaque détail, par exemple, alors que Richard est hébergé par une famille de la campagne, le mari exécute une prière et utilise le poisson pour illustrer les péchés sexuels de l’homme ce qui est très bien pensé et très comique. Le poisson est mis à la place de l’organe sexuel male et il le frappe à deux reprises, ce geste est vulgaire, mais hilarant intégré à la prière de l’homme. Il y a aussi des moments supposément tristes qui deviennent comiques comme ce tableau où la femme mystérieuse meurt après avoir été poignardée dans le dos. Alors qu’elle est morte sur le personnage principal qui est assis sur un petit divan, la comédienne bouge son corps au rythme de la musique, ce qui rend ce moment triste, amusant. De plus, le personnage doit jouer les contorsionnistes pour pouvoir se dégager du divan sans déplacer le corps, ce qui ajoute à l’absurde. Les costumes de certains personnages nous font pleurer de rire comme le mari de la vieille dame qui tient un motel, il est vêtu d’une jupe écossaise et a un faux ventre, on ne peut que rire face à ce vieil homme. On rit du début à la fin.

En comparaison avec d’autres pièces de théâtre, les 39 marches possède plusieurs décors, ce qui stimulent notre œil et nous gardent dans l’action. Nous allons du bureau de Richard Hanney à la gare pour ensuite nous retrouver dans une maison de campagne. Les techniciens ont fait du très beau travail, ils ont aussi contribué à l’humour de la pièce en faisant des erreurs techniques volontaires : un téléphone qui sonne trop longtemps, un divan poussé trop fort, des erreurs d’éclairage, etc. Il y a même un moment où il y a du théâtre d’ombre alors que le personnage principal traverse une rivière à la nage. On y voit un rappel du film Titanic avec la célèbre phrase de Léonardo Dicaprio « je suis le roi du monde» et de McDonalds avec le fameux «m». Deux éléments qui m’ont fait rire jusqu’aux larmes.

Bref, cette pièce est un délice de rires et de pleurs assaisonné de sourires et d’absurde.

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *