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Je vois par-delà la fenêtre
S’envoler les oiseaux
Et dans l’air renaître
Dans un chant de corbeau
Doucement, doucement, doucement
Dans les hauteurs du vertige
Virevoltant, virevoltant
Dans leurs manœuvres de voltige
Lorsqu’ils redescendent
Dans un tourbillon de plumes
Dans l’air ils suspendent
Un épais voile de brume
J’entends d’ici leurs cris
Appelant à l’agonie
Quémandant leur part
D’un festin de désespoir
Ils s’abreuvent de nos larmes
Festoient dans un vacarme
En quête de quelques cadavres
À moitié dévorés par des larves
Ils attendent toujours la nuit
Pour sustenter leur appétit
Dans un funèbre repas
Les becs déchirent la chair du trépas
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