Les fées ont soif: succès théâtral à Shawinigan

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

Une pièce, qui a été représentée pour la première fois au théâtre du Nouveau Monde en 1978, se trouvait à Shawinigan. Les fées ont soif est une pièce de théâtre écrite par Denise Boucher et qui a pour but d’abolir les stéréotypes féminins. À la sortie de cette pièce en 1978, un grand scandale a eu lieu et plusieurs tentatives de censures ont été exigées avant la représentation de celle-ci.

Les fées ont soif représente trois femmes qui discutent de leur chagrin et de l’incommodité de leur situation. Une des femmes représente Marie, qui est une femme au foyer et qui passe la plupart de son temps dans sa cuisine. Il y a également Madeleine, qui est une prostituée, et il y a la statue, qui représente la Vierge Marie. Tout au long de la pièce, ces trois femmes font tout en leur pouvoir pour se débarrasser de ces stéréotypes féminins.

 

Cette pièce représente un succès théâtral. Le jeu des comédiennes était tout simplement parfait, au point que je me demandais si elles n’étaient pas réellement ce type de femme dans la vie de tous les jours. La mise en scène était composée de deux chaises, une pour Marie et l’autre pour Madeleine, qui étaient disposées de chaque côté de la scène. De plus, une grande statue de la Vierge Marie était placée au centre de la scène où la comédienne qui jouait le rôle de la Vierge restait debout, devant la statue, avec les bras en ouverture vers le ciel. Cette mise en scène était simple, mais complète, car l’ajout d’autres éléments aurait sans doute distrait le public, puisque le texte de cette pièce était déjà assez soutenant.

 

Par ailleurs, les propos qui étaient abordés venaient me toucher droit au cœur, surtout lorsque Madeleine, la prostituée, raconte ce qu’elle a vécu sur la rue Marianne. Je me suis même retenue pour ne pas verser quelques larmes, puisque c’était si touchant et si frustrant à la fois. De plus, durant cette scène, il y avait un effet stroboscopique qui durait une bonne minute. À la longue, cet effet m’agressait totalement, comme la scène qui se déroulait devant mes yeux, mais d’un autre côté, l’effet stroboscopique donnait envie de fermer les yeux, tout comme plusieurs gens l’auraient fait s’ils avaient été témoins d’une scène comme celle-ci dans la vie de tous les jours. Cet effet était donc bien placé puisqu’il rendait le public dans tous ses états.

 

Une chose qui est certaine, c’est que cette pièce m’a fait vivre de grandes émotions. Cette pièce démontre que le mouvement féministe fait partie de notre société depuis des années et qu’au fil des ans, il réussit à toucher de plus en plus de gens. C’est un succès théâtral qui prône un mouvement important à mes yeux et qui devrait être vu par tous types de personnes afin de faire grandir la communauté féministe, qui ne doit surtout pas être oubliée.

 

Ariane Denis

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *