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1 : Dame nature
Sous un vent bourdonnant
À L’abord du vide
Se tient fièrement
Une femme avide
Elle souhaite le bonheur de la terre
Pour pouvoir soulager son esprit chéri
Mais elle constate toute la misère
Qui frappe aussi fort qu’une intempérie
Elle comprend les cris de détresse
Elle voit la catastrophe humaine
Elle sent l’inévitable tristesse
Elle touche la fin de sa haine
Voyant au loin sa fin
Elle lève le bras au ciel
Près de tous les siens
Soi-disant fidèle
Personne n’ose s’imposer comme elle
Une icône de révolution est née
Sur plusieurs fondations culturelles
Elle fait son chemin comme une étincelle
Une étincelle qui au lieu
De mettre feu à nos forêts
Brûle tous ces paresseux
Qui promettaient un progrès
Doux vent aride de colère
Contracte toute ta noirceur
Pour cette femme à prière
Qui confronte toutes ces peurs
2 : Contraste de paix chaotique.
Noir silence
Mélodie lumineuse
Transporte fortement ma voix
Dans ta douceur subtile
Sous l’écoute de l’univers
Fais-toi tout petit
Dans une grandeur immense
Prends-moi dans tes bras
Sous le berceau de la lune
Illumine mes pensées sombres
Ô noir silence
Mélodie lumineuse
Guide mes pas
Dans l’apogée de ta trajectoire sordide
3: Sous la mélodie du temps
Je vis de détresse
La harpe du sablier
Tourne et tombe !
Percutant et sonnant
L’âme que je possède
Non pas par méchanceté
Mais bien par précaution
Taisant ainsi
Le sable doux, aux mille octaves
Qui croyait œuvrer
Encore des années.
4 : L’herbe humaine
Littérature écrite de sang
Douloureuse par l’épaisseur de ses tranchées,
Décrit un récit lointain
Si loin qu’on perd l’herbe qui valse avec le vent
Une herbe rouge à l’allure cruelle
Une herbe qu’on refuse d’approcher
Au passé, était douce et calme,
Aujourd’hui est saccageuse et menaçante
Elle se multiplie
Prend de l’expansion
Elle envahit les contrées saines
Semblable à une pandémie
À vrai dire
Cette herbe décrit le récit
Le récit d’une littérature écrite de sang.
5 : Vie de Do Ré Mi
DOrt à l’approche du silence de la nuit
RÉveille-toi aux lueurs du ciel bleu-kaki
MInimise ta présence dans ce monde fatal
FAbrique ton univers orchestral
SOLide comme la hauteur d’une note aiguë
LAisse-toi bercer dans ce monde farfelu
SI tel est ton envie,
Do Ré Mi
6 : Présage de l’univers du chêne.
Nature verdoyante de vie
Sous le souffle chaud des nuages
Il nous est possible de voir un mirage
Mirage d’un grand chêne sombre
Dont la chevelure, cache le ciel bleu
Pour abriter un univers radieux
Merle, Jay bleu, Mésange,
Nous font louanges
De ne pas détruire leur monde
Ils voient les immeubles naturels
Se faire remplacer par des artificiels
Le bois par le béton
Où va-t-on ?
Pourquoi détruit-on?
Nous trahissons nos fondations
Somme nous si con?
Le jour où il n’y aura plus cette chevelure verte
Seulement des sols noirs
Tout sera perdu dans des nuages funestes
Il faudra parler de désespoir
Malheureusement
Mais il n’est pas trop tard
Le grand chêne sombre est encore là
Veillant tel un fêtard
7 : Champ du Oux collier
Chant volcanique
Hanté de cendre qui,
Ambré de joyaux
Parfume le cou de cette dame,
Orné du centre de la terre
Unie est-elle, comme
Xérès et la coupe.
8 : Lettre à Maryse
Maryse, mon petit merisier
Pure, sans entailles dans ton écorce
Lisse comme le toit de ma petite maison
Pourquoi fuis-tu tes démons
Toi qui est remplie de couleurs
Toi qui m’enveloppais de douceur
Mais qui du jour au lendemain me quitta
Tu es partie si vite que je ne peux comprendre
Mettant le bazar dans mon intérieur
J’y suis resté perplexe
Tout allait si bien
Nous glissions sur un vent de bonheur
Nous marchions sur des pavés de joies
Nous étions à mon avis, heureux
Mais qu’est devenu ce bonheur
Désormais solitaire
Baliverne
J’ai su rattraper ma chute
Sans même avoir à déployer mes ailes
Je suis ressorti du ravin sombre dans lequel je m’étais égaré
Certes, j’y ai laissé du temps
Mais mon moi me remercie
Remercie de m’avoir relevé et d’avoir surmonté cette tempête artificielle
Remercie d’être le feu d’artifice que je suis maintenant…
Je crois qu’on peut appeler cela l’évolution
L’évolution d’être capable de sauter d’un avion sans parachute
Et surtout, d’en ressortir encore plus grand.
9 : Le coup du magistral silence.
Silence de romance
Bourdonnant de mélodie
Peu voient ton importance
Qui devra être rétablie
Tu es doux, beau et pur
Délicat telle une rose
Ta couleur me cure
Tant que je l’arrose
Parfois je me questionne,
À savoir si dans ce monde,
Je suis le seul qui t’affectionne,
De façon autant profonde
J’aime ton bruit sourd
Sans aucune octave
Doux comme du velours
À allure suave.
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