Les poètes dans la bibliothèque

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Mercredi le 4 octobre 2017, des poètes ont visité le Collège Shawinigan dans le cadre du Festival international de poésie de Trois-Rivières. En tant qu’étudiant d’Arts, lettres et communication, j’ai assisté à cette excellente représentation de la culture moderne. Au début j’étais sceptique, puisque j’y ai participé l’année passée, je ne m’attendais pas à grand-chose de la part des poètes. Je dois avouer que je n’étais pas très chaud à l’idée d’entendre de la poésie.

Finalement, j’ai été surpris par ces écrivaines et l’écrivain qui ont évidemment un grand talent pour la composition de lettres. Dès les premières syllabes, la sonorité de la langue m’a fait frissonner d’émois. Ces artistes, venant d’un peu partout sur la terre dont le Québec, la Palestine et la Belgique, ont un talent assurément exceptionnel. Cela m’amena à penser au sujet de la culture dans notre société en général. La culture se fait rapidement oublier par les jeunes et les plus âgés du Québec. Pourtant il n’y a pas si longtemps nous vivions ici même la Révolution tranquille. C’était l’une des plus grosses révolutions pacifiques à l’échelle d’une nation. Lors de cette époque, pourtant, notre patrimoine québécois avait une réelle importance puisque nous voulions protéger notre langue et défendre notre culture, notre musique, notre art. À une époque, dans notre contrée lointaine, nos chanteurs, nos humoristes pouvaient vivre de leur art. Cela, malheureusement, n’existe plus. Le domaine de la musique doit se défendre bec et ongle contre le monde du « streaming » qui permet aux jeunes d’accéder aux chansons qu’ils veulent, et ce, sans payer de droits aux auteurs de cette musique. Même que de nos jours, le français commence à prendre le bord dans notre société où les gens croient que c’est plus « cool » de parler anglais et que c’est normal de parler anglais dans leur milieu de travail. Nous aurions grand besoin d’une deuxième Révolution tranquille et de plus de sensibilisation pour faire comprendre à nos concitoyens que le français est plus riche et plus beau que la langue anglaise. Mais après tout c’est normal, les jeunes ne connaissent pas les raisons de la Révolution tranquille, ils ne savent pas pourquoi Michelle Lalonde a écrit « Speak White » et pourquoi ce poème a encore de la résonance aujourd’hui.

Félix Tremblay-Poirier

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1 thought on “Les poètes dans la bibliothèque”

  • Je ne crois pas « que le français est plus riche et plus beau que la langue anglaise» … cependant, il est nécessaire de lui accorder une place de choix dans nos vies de francophones si on veut qu’il demeure bien vivant, sinon… il pourrait disparaître et être remplacé par d’autres langues… toutes aussi belles… C’est une question de domination par le nombre, par le pouvoir lié au nombre… entres autres choses…

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