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La suite du rêve
Je m’éloigne vers une frontière invisible de l’inconnu
Dans les sombres recoins des avenues de mon cerveau
Où mon image se métamorphose en art méconnu
Je deviens maître de mon vaisseau naviguant dans mes cortex cérébraux
Transcendant la matière grise et blanche de mon être
Je commence à tomber dans un coma profond
Quitter le monde des sensations afin de renaître
En une parfaite équation d’atomes et d’ions
Mes pensées vagabondent dans un univers psychédélique
Ma réalité est absorbée par l’imaginaire cosmogonique
Réveil d’un sixième sens
Toujours en perpétuel recommencement
Je retrouve la naïveté de l’enfant
Curieux de découvrir la suite du rêve
Le paradoxe du rêve
Dès le moment que mes paupières se ferment
Me voilà réveillé vers d’autres rêveries
Où mon sommeil somnole dans ce système
Pour laisser place à mon onirocritie
Le départ étant mon arrivée
Je gravite dans l’escalier de Penrose
Divaguant dans cette création fascinée
Ma singularité devient une prose
J’accompagne le reste des vers dans cette fantaisie
Je deviens l’âme de cette poésie
Tel un sommeil paradoxal
Je finis par me réveiller
Sachant que je suis berné par cette fausse réalité
Tel le paradoxe d’un rêve ancestral
Le labyrinthe
Le labyrinthe de mon esprit idolâtre une idée
Celle d’être à la recherche de la question
Connaissant la réponse à laquelle je désire coïncider
Dans le but de libérer ma tête de cette congestion
Tel un horizon sans lointain
Mon esprit se camoufle à travers ses murs
Où mes sens sont éteints
J’essaie d’écouter son doux murmure
Mes pensées refusant de se taire
Persuadé d’être bien terre-à-terre
Me voilà que je suis rejoint par mon autre réalité
Celle que je vis au quotidien
Lorsque sonne le réveille-matin
Contraint de recommencer
La Renaissance
Vivant dans un monde limité par mes sens
Je deviens l’interprète de mes schèmes
Où mon être devient une quintessence
Aussi resplendissant qu’une gemme
Lorsque vient le temps de rêver
Mon intuition se métamorphose
En une vérité
Où cette vérité entre dans une symbiose
Entre le corps et l’esprit
Je deviens maître de mes rêveries
La totale liberté de créer un monde de possibilité
C’est alors que je la nomme: la Renaissance
Le commencement d’une nouvelle croissance
Entre l’imaginaire et la créativité
Les rêveries
Pendant un instant
Je suis transporté ici et là
Seulement pour un temps
Tel un revenant de l’au-delà
J’apparais dans un monde créé de toute pièce
Qui me propulse inévitablement
Dans une âme riche de sa vieillesse
Et conjointement
Je tombe submergé dans l’eau vive du rêve
Me noyant à perte courant je crève!
Mais quelle dinguerie!
Oubliant l’authentique rêve précédent
Je suis maintenant là bien vivant
Écoutant la douce mélodie de Debussy
Le rêve
Mes yeux semblent plus ouverts que jamais
Devant cette réalité éphémère
Je gravite autour d’un sommet
Telle une particule flottant en l’air
Je fais partie intégrante des éléments
Dans un environnement qui réagit face aux intempéries
Tel un désir se cherchant désespérément
J’entrevois un monde façonné par mon esprit
Aveuglé devant cette création
Mon esprit se perd face à l’étendue de cette illusion
Oubliant forcément
Que tôt ou tard je finirai par me réveiller
Que le rêve finira par cesser
La perte de ce doux agrément
L’architecte
Le modèle suivant son modelage
Je contemple les prouesses de mes pensées
Essayant de créer par mon griffonnage
Les piliers de ma réalité
J’élabore les mondes possibles de cette réalité
Dans l’infinité des structures géométriques
Afin de défier les lois de la gravité
Mes architectures deviennent ma mécanique quantique
Je deviens l’architecte de mon intellect
Étant le seul à pouvoir parler mon dialecte
Tel l’artiste admirant ses chefs-d‘œuvres
J’écoute les échos de mon subconscient
Construisant des plans indéfinissables de mon inconscient
Afin d’en faire éclore toute la splendeur en hors-d’œuvre
Un désir caché
Les rêves sont ceux qui nous permettent de quitter la réalité
Pour en créer une nouvelle que celle présentée
Derrière nos paupières se cachent la chambre de nos secrets
Où se dissimule un côté discret
Dans cette discrétion je puise mon inspiration
Afin de pouvoir continuer de créer des idées
Vers un chemin qui me conduit à mon évolution
Celui de laisser libre cours à ma créativité
Afin d’en réaliser un désir caché
Qui entretient notre vitalité
Dans un but de faire rêvasser
S’élancer dans une vacuité
Libre comme de l’encens non-parfumé
Le désir de vivre dans l’absurdité
Le miroir
Gravitant tel un être astral
Mon esprit bicaméral
Je quitte momentanément
Observant mon corps meurtri par le temps
J’observe le lieu et le monde
Partant de si loin mais à la fois si près
Je me propulse comme une onde
Une gouttelette tombant dans un marais
Je fige lorsque soudain je perçois mon reflet
Le miroir se perdant dans son propre regard
Je remarque dans ses détails la beauté de ses traits
Oubliant durant mon voyage
Que je devrais revenir à mon point de départ
J’attendrai encore tel un sage
Le cauchemar
Pendant mon absence la grande porte est ouverte
L’entrée en scène de notre peur
Sachant pertinemment qu’elle n’est pas omniprésente dans ma tête
Je tombe dans une torpeur
Je cours, je l’affronte et je fuis!
Je suis paralysé je transpire en pleurs!
Elle qui tente de m’enseigner sa philosophie
J’opte de jouer le parfait profileur
Jusqu’au moment où je tombe dans la tromperie
Je termine échec et math
Le sentiment de n’avoir rien compris
Soit que j’oublie ou j’ai mal dormi!
Me rappelant progressivement cette partie délicate
Ce cauchemar qui sans l’émouvoir m’a surpris!
Le réveil
Après ce long périple qui n’aura duré que quelques heures
Il est maintenant temps de retourner dans le véritable rêve
Un mélange de mes rêves et de mes peurs
Voilà une expérience très brève!
Rester éveillé jusqu’à sommeiller
Quel aura été le message, quels messages?
Moi entrain de rêvasser?
Ou d’étendre mon effaçage
Sur un ensemble d’images-clés
Le réveil semble me conduire vers un éveil
Celui de créer et d’imaginer à perpétuité
D’être à l’écoute avec soi-même
Afin de ne jamais oublier la merveille
D’être nous-même
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