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Poème inspiré de l’œuvre Samois, La Berge, matin de Paul Signac
Se jeter dans des illusions texturées
Comme des papiers de soie chiffonnés
Guidée par l’espoir de la beauté qui se présente
Tendre mon cœur à l’âme séduisante
À la rage refoulée sous un voile diaphane
Au cœur assoiffé en panne
Devenir la proie du mélodrame.
Enfin, la lumière du matin espéré
Qui survit dans mes yeux fermés
Se braque sur mon pantin qui danse
Jusqu’à m’éveiller dans la dissidence.
Doucement, sortir de la cage maculée
Flotter dans l’air sans arrière, ni pensée
Ne plus rien sentir, que le parfum du vent
Tourbillon de vide de sentiment
Dissiper mes peurs dans le silence
Réhabiliter mon âme à l’existence
Déposer mon armure défaillante
Chasser les ouragans qui me hantent
Emplir mes poumons d’un souffle fleuri
Et mes yeux, de couleurs à l’abri
Laisser la lumière me réchauffer
Et croire à la chimère des jours passés.
N’est-ce toujours que trop espéré?
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