L’histoire du tissage à travers les siècles

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Saviez-vous que le tissage est une technique qui est utilisée depuis l’Antiquité?

Hé oui, dans l’Antiquité et plus précisément en Mésopotamie, les femmes tissaient déjà surtout pour faire des vêtements. C’était un travail sérieux et elles ne plaisantaient pas du tout avec cela! Le tissage était organisé en atelier et était dirigé par des chefs d’équipe.

Un peu plus tard, dans la Grèce antique au 5e siècle, de plus en plus de femmes ont leurs propres métiers à tisser chez elles.

Au 4e siècle av. J.-C., l’historien grec Hérodote constate, pendant l’un de ses voyages en Égypte, que ce sont les hommes qui tissent, alors qu’en Grèce ce sont traditionnellement les femmes. À Athènes, pendant l’époque classique, les femmes tissent pour la déesse Athéna, leur « patronne ». À l’époque hellénistique, en Égypte, les ateliers de tissage, comme la plupart des domaines artisanaux, sont contrôlés par l’État.

Le tissage dans la mythologie

Dans la mythologie grecque, le tissage est présent dans bon nombre de mythes et légendes. Le mythe le plus connu est sûrement celui de Pénélope, la femme d’Ulysse, dans l’Odyssée. Celle-ci est alors courtisée par de nombreux prétendants lorsque son mari est parti depuis 20 ans. Elle parvient cependant à gagner du temps en faisant semblant de tisser un drap pour envelopper Laërte, le père d’Ulysse, à sa mort. Elle dit alors aux prétendants qu’elle se remariera seulement quand elle aura fini son ouvrage. Chaque jour, elle tisse avec son métier, mais une fois la nuit venue, elle défait ce qu’elle avait fait durant la journée. Au bout de quelques années, les prétendants finissent par découvrir la ruse, mais Ulysse revient auprès de Pénélope peu après.

Toujours dans la mythologie grecque, le tissage représentait une maîtrise du destin des humains par des divinités appelées les Moires. Les Moires sont trois femmes qui tissent les fils qui représentent la vie d’un homme. Lorsqu’un être humain doit mourir, ce sont ces femmes qui coupent leur fil et ainsi, leur vie.

Le tissage au Québec

Au Québec et au Canada, ce sont les autochtones qui ont tissé en premier, pour se faire des vêtements de cérémonie ou de tous les jours. Tout était tissé à la main, mais au fil du temps, le tissage s’est modernisé pour devenir graduellement automatisé, avec l’aide des Français qui sont venus s’installer le long du fleuve Saint-Laurent. Ce sont ces colons qui ont emmené le rouet et le métier à tisser. De plus en plus de gens, et en particulier les jeunes filles, apprennent à tisser pour faire des vêtements pour la famille, mais aussi pour le troc.

Vers les années 1770, la ceinture fléchée fait son apparition, elle servait à tenir fermés les manteaux d’hiver des trappeurs ou comme écharpe de portage pour transporter de lourdes charges sur leurs dos. Plus tard, à la fin du 19e siècle, la ceinture fléchée est reprise par le bourgeois, qui en fait un accessoire de mode pour jouer à la raquette. Avec l’arrivée du hockey sur glace et le ski, la ceinture colorée s’est peu à peu inscrite dans le folklore, devenant « inutile ».

Aujourd’hui, la ceinture fléchée fait partie du folklore québécois, canadien et métis. Cependant, quelques personnes essayent de faire revivre ce vêtement en confectionnant l’écharpe chez eux pour les vendre ou non.

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