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Celle qui se fond sur le fond de l’humanité
En dessous des standards et des expectations de la société
où les riches et les pauvres se guettent
Où les compagnies des boss qui ne pensent qu’à l’argent et au profit des autres
Celle qui tue et qui re-tue et encore tue
à la seconde qui passe
des milliers de personnes
De la famine aux médications trop dispendieuses
comme le Lupron
Qui nous empêche d’être comme nous sommes nés
aux compagnies d’assurance qui nous escroquent
et au gouvernement
encore
qui nous fait attendre pour un rien
À tous ceux qui raffolent de la chair
à la tension de la chaise du CEO
qui croit que le succès arrive du jour au lendemain
que la richesse doit être gagnée à travers le travail
qui croit que la valeur d’une âme peut se vendre
qui croit que l’argent n’amène pas le bonheur
qui croit que le capitalisme est la solution
qui vote pour leur futur putride et non le futur de leurs enfants
Que ce poème vous touche!
Nous sommes une race de blancs merdeux
Elle nous dirige et on se laisse diriger
Les racistes qui ne sont même pas au courant de leur stupidité
Dans leur salon s’ils auraient pu voter pour Trump,
mais ils chialent sur Trudeau
Si ça pouvait bien changer
Leurs pauvres palais et leurs langues sales
je propose la guillotine
Et tous, nous savons qu’ils vont finir d’une overdose
Viagra ou bien de Cialis
faites votre choix
Nous sommes une race remplie d’imposteurs
qui se présentent comme une fleur et se transforment en dague
Nous sommes une race de moutons qui suivent à l’oeil et à l’ordre
les malheurs de nos supérieurs
les cris des tribunaux
des salles de cours
les chialages de nos ancêtres
De la police meurtrière
qui tue et qui re-tue encore, des milliers de personnes
sauf les berces du Caucase
Que ce poème vous choque! Imbéciles!
Blâmons la société!
Cette chienne sale qui excuse nos propos parce qu’on est nés ici
comme ça
Puis on a été élevés ici
et comme ça
Trop ambitieux de se refaire
on préfère rester dans le même état d’esprit
que lorsqu’on avait cinq ans
en mille-huit-cent-quatre-vingt-dix-huit.
Trop abrutis
mais nos parents sont encore là pour nous apprendre de tout nouveaux mots!
Non, nous ne sommes absolument pas des ingénieurs, ou des intellectuels
Nous sommes des scientifiques pré-modernes
où les réponses se trouvent dans la con-templation
Pour ceux
qu’on prend pour des petits adultes parce que, à voir, ils ont été élevés comme un
Oui, petit être sans raisons sait dire de très méchants mots!
Non, non, non, ce n’est pas bon ça!
Pour les presqu’adultes qui ne se sont probablement pas rendus jusqu’ici,
vivez!
Si vous pouvez, vivez votre vie aux dépens de vos parents
profitez de leur argent, de leur maison, de leur nourriture
profitez de votre jeunesse innocente, de votre vie sociale
profitez de la nature et des activités
profitez de ce temps sans responsabilités!
Ne grandissez pas dans la peau d’un adulte qui regrette sa liberté
qui regrette les années.
Ne grandissez pas comme vos parents
Maturez
devenez quelqu’un qu’on respecte
quelqu’un d’ouvert d’esprit
quelqu’un qui vit
À ceux qui n’ont pas les mêmes privilèges
je m’excuse
ne vous renfermez pas sur vos opportunités
sur les rêves qui vous attendent
Ne cessez jamais de vous battre contre les lois
renversez le pouvoir et prenez contrôle
Devenez quelqu’un qu’on respecte
quelqu’un d’ouvert d’esprit
quelqu’un qui vit
Puis les adultes qui ne savent plus où aller
qui sont perdus entre deux mondes
prenez votre temps.
Même si l’infini n’est pas éternel
même si les mots dont vous souffrez ne sont que les maux de vos parents
même si vous pensez à un lendemain sans vous
un futur sans futur
même si vous êtes déjà à la fin ou venez de commencer
il suffit simplement de suivre le troupeau
de se démarquer
et de créer
Que ce poème vous mène!
C’est devenu une mode
Trop simple à suivre
parfait pour des lâches
pour ceux qui ne font rien d’autre que ressentir les autres
Parfait pour moi,
un être qui croit être l’exception
d’une vie simple, sans passions
lâche de tous intérêts et qui ne fait que ressentir les autres mais
avec raisons
Je hais la haine
Elle se base sur notre misérable humanité
elle se glisse en dessous des standards et des revendications
des femmes et des hommes comme une norme de la société,
elle nous monte les uns contre les autres
elle fait partie de notre égocentrisme, l’égocentrisme des riches
elle nous rend meurtriers
Elle donne du pouvoir à ceux qui en ont déjà trop, aux fins chevaliers d’industrie
Elle nous empêche de nous définir, c’est la superpuissance de nos gouvernements C’est le trait personnel de chaque idiot
Et pourtant!
On se laisse diriger par cette cruauté!
Les racistes l’adorent
Elle ne va rien changer
Si seulement les gens pouvaient utiliser leur bon sens et les faire taire
Si seulement ils pouvaient utiliser leur bon sens et se taire
Mais non, nous sommes une nation d’hypocrites de gauche à droite
prêts à nous poignarder dans le dos
Nous sommes des suiveux trop impassibles à la violence
où l’on met la faute sur les victimes
où l’on ne prend plus le blâme
C’est la faute de ce que nous avons créé
la société même bâtie sur des panthéons de sable que l’on croit être forgé.
Nous sommes un métal malléable et pourtant
il y en a qui préfèrent se désagréger au fil du temps
que de ressentir les idées de la raison
Pour les plus grands qui élèvent leurs enfants comme ils ont été élevés
qui les élèvent comme des chiens
qui les élèvent comme des néo-nazis
allez donc mourir d’incontinence
Pour les plus grands qui croient que l’âge adulte c’est de se marier
avoir des enfants et travailler
ne souhaitez pas aux autres votre misère
Aux plus grands qui croient avoir la sagesse
le savoir d’un immortel
fermez-là
Aux plus grands qui ne font pas d’effort pour s’adapter
pour comprendre le monde comme il était et comme il est rendu
qui ne comprennent pas les dommages d’une pauvre acceptation
prenez conscience que votre fin sera dans le néant
Pour les vieux de la vieille, bon restant de vie dans la pure ignorance qui soit,
contez vos histoires héroïques à vos petits-enfants
partez en paix.
Finalement
pour le moi du lendemain,
que la haine qui se trouve dans ton coeur
soit remplie d’une chaleur
et se transforme tout au long du chemin
en révolution
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