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Passion incomprise
L’intérieur de mon âme grugé par la solitude
Infime particule dans le sablier du temps
J’appréhende le pire
Estompant le bonheur peu à peu
L’incompréhension faisant surface
Désespoir grandissant
Ma confiance s’estompe
La fierté me tue
Les mots me manquent
L’espoir dissipé
Tu m’as pourtant oubliée
C’était pourtant si facile
À tes yeux,
Je suis fade
Dépourvue de personnalité
Sans passion
Charme envolé
Beauté trompeuse
Tu hésites
La tentation est superficielle
Illusion totale
Espoir fictif
Tu m’as pourtant charmée
Sans le vouloir
J’y est succombé
À ton pouvoir de séduction simulé
Puisque tu as peur
Craignant les regards projetés
Sur ton existence personnelle
Par le monde qui t’entoure
Aveugle de lumière
Étincelle de joie
Feux de larmes
Bougie flamboyante
Flamme ensorcelée
Feux de Bengale
Lumière jaillissante
Prisme de la beauté
Je t’ai vu
Toi qui faisais reluire la lumière
Qui m’éblouit
Comme un vitrail éclaté
Tel un cristal brisé
Belle image
Je suis piégée
Éclair de rage
Je te veux
Noirceur inconnue
Aucune lueur d’espoir
Éclat dissipé
Yeux ténébreux
Désirables et envoutant
C’est la fin
Je suis aveugle
Je ne perçois plus ce que je veux
Mes yeux sont assoiffés
Veulent retrouver toute la beauté
Du passé tant convoité
Nature colorée
Automne, équinoxe merveilleux
Brise chaleureuse du vent
Transportant ma chevelure dorée
Reflet des feuilles métamorphosées
Par les rayons brulants du Soleil
Bruine matinale
Odeur humide des boisés
Détrempés par les déluges de la veille
Le calme après la tempête…
Bouquet de couleurs dans les arbres
Captant mes yeux éblouis par la lueur du jour
Sérénité enveloppante
Bercée par la mélodie de la chute
Qui s’écoule dans la rivière
Où de nombreuses roches baignent dans l’eau
Si glaciale qu’elle soit
Où scintillent les pierres précieuses
Bien que
Le Soleil se couchant peu à peu
Mon corps frémissant
Je me rapproche du feu
Où crépite le bois
La chaleur des flammes réconfortantes
La braise qui réchauffe la casserole
Je m’assoupis
Le ventre plein
L’esprit rassasié
Je pense
…
À tous ces bonheurs de la vie
L’euphorie du destin
Sentiment commun à tous
La joie
Exprimée de différentes façons
Selon chacun
Atteinte du bonheur
Semblant si facile
Récoltant la sérénité intérieure
De nos âmes incompatibles
Qui résulte de notre propre personne
Impossible à définir
Espérant trouver le trèfle à quatre feuilles
Dans toute sa rareté
À qui la chance
D’être succombée par le bonheur
Le vrai
Qui nous fera oublier le trèfle du malheur
Qui guidera nos pensées
Vers de meilleures solutions
La béatitude intense
Où tous les problèmes s’estompent
Où le bien-être est infini
Où aimer est si facile
Inondation de joie en retour
Sans un stress constant
Nous faisant reculer
Sans barrière, nous empêchant d’avancer
Une belle vie dans toute sa simplicité
Malheur avec un grand M
Incompris de tous
Stressant
Inattendu
Surprise empoisonnée
Inévitable
Tristesse qui gruge
Jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien
Peine et misère
Incontrôlables sensations
Dépourvu de pouvoir
Contrôle transparent
Pris dans le puits du malheur
Sans retour en arrière
Plus de sortie de secours
Irréversibilité abondante
…
Larmes à volonté
Lamentation grandissante
Désagrément de la vie
Bouleversement sans fin
Malédiction évidente
Le trou noir
Peur de vivre
Peur de soi-même
Peur du bonheur
Peur de liberté
Peur d’avoir peur
L’inconcevable
Lumière sans lueur
Le néant
…
Le repos éternel
Olfaction sans fin
Flair grandiose
Possédant un pif du tonnerre
De la rose à la tulipe
De pomme à poire
De parfumé comme une gousse de vanille
Fragrance exaltante
Comme le fameux gâteau au chocolat de ma mère
Partout où je suis
Ces odeurs laissent des traces dans mon esprit
Incapable de contrôler un tel désir
De laisser aller mon sens olfactif
Qui a le pouvoir d’associer les arômes à des souvenirs
Des bons comme des mauvais
Sentir…
L’odeur du café des matins pressés
Le feu de camp et les guimauves brulés de mes nombreuses nuits à la belle étoile
La brise marine, le sel, la crème solaire et le sable, me rappelant les baignades entre frère et sœur dans la mer de la Floride
Sans oublier…
La cannelle, la tarte aux citrouilles et la tarte aux pomme synonyme des plus belles journées d’automne
Le lait de poule, la menthe poivrée et l’odeur du sapin de Noël me rappelant la magie des fêtes,
Les émanations des viennoiseries et ma mère s’affairant à cuisiner des petits plats tout chauds sortis du four…
Pouvoir miraculeux des odeurs…
Tempête solitaire
La neige qui tombe
Les flocons couvrent ma tête
Classique journée hivernale
Une multitude de glaçons brillants
Qui fondent et s’écoulent tranquillement
Réchauffés par les doux rayons du Soleil
Qui reflète sur mon visage givré
Température rafraichissant mon âme
Empreintes de pas dans la neige
À n’en plus finir
Je laisse ma trace
Seule dans ce vase blanc
Les animaux hibernent
Le chant des oiseaux est oublié
Le cri des bêtes est effacé
Le calme total
Civilisation inconnue
J’avance dans ce blizzard infini
Sans savoir où aller
Je tourbillonne
Encore et encore
Ma vision est embrouillée
Je perds pied
Les mains dans le vide
Je suis sur le point de tomber
Je m’acharne à fermer mes yeux
Tombée dans un sommeil profond
J’espère ne plus me réveiller
Pourtant j’apper
Les anges dans la neige volent
Dans cette tempête endiablée
Cage toxique
Bruits des klaxons à chaque coin de rue
Taxis pressés
Avenu bondé
Sirène de détresse
Vert, jaune, rouge
Attente et impatience
ENCORE
Je me fonds dans la masse
D’un pas rapide
J’avance rapidement en contournant les gens
Parmi ces milliers d’inconnus
Je me sens toute petite
Dans cette vaste fourmilière envahie
Achalandage continu
Éternel accroissement
La ville est illuminée
Comme une luciole piégée dans un bocal
TIMES SQUARE
Panneaux publicitaires animés
À perte de vue
Néons et écrans géants captent mon attention
Effervescence le jour comme la nuit
Building à volonté
Me couvrent et m’emprisonnent
Dans cette cage
Claustrophobie immédiate
Effluve des poubelles
Relents du métro
Émissions d’essence des voitures
Pollution abusive
Odeur fétide
Maltraitant mon nez
Malgré tout
Rassasiée par les émanations des Food trucks et du café Starbucks
L’animation intense
Les mascottes qui harcèlent ENCORE les touristes
La nourriture à portée de main
Besoins superficiels
Les restaurants
Les magasins
Les hôtels de luxe
$$
Et j’en passe
Un vrai conte de fées
…
Le «CHARME» de New York
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