Mon avalanche de mots sur la poésie de Miron

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XXIe siècle, nous surpeuplons chaque parcelle de notre terre et même plus encore. Plus de gens, plus d’idées. La quantité n’équivaut pas la qualité. Idéaux d’hommes puissants, d’hommes d’argent et d’égo. Les «m’as-tu vu?» que sont ces politiciens. Vive la présidence, au diable la providence! Orateurs de confiance, c’est ce que nous entendons, relevons le menton et observons; perturbateurs au nombrilisme dominant. Constatons.

Je vais, parmi des avalanches de fantômes

Je suis mon hors-de-moi et mon envers

Nous sommes cernés par les hululements proches

Des déraisons, des maléfices et des homicides

 

Poésie de Miron qui, à mon sens, peut s’interpréter ainsi. Nous sommes partout, chacun accroché à un bout de rêve harmonieux. En prévision d’une paix future, une guerre immédiate se doit d’être pour que l’homme ajoute à son tableau de chasse les désillusions causées  par un passé où tout avait déjà été promis. Avalanche de fantômes de tous ceux qui y ont cru avant nous. Pour accepter, nous devons parfois être nous-mêmes hors-la-loi, ça me met hors de moi. Les hululements de ceux qui savent, de ceux qui ont compris, de ceux qui dorment avec des bombes sous le lit, je les entends d’ici même dans mon trop plein de moi, dans mon trop plein de nous. Inconnus éloignés donc pourtant, j’ai tant de ressemblances. Lointaine déraison qui au fond, est juste là, à portée de bras, à portée de regard, nous n’avons qu’à ouvrir les yeux. Réalité d’un battement de cils, pour un dernier battement de cœur. Incantations maléfiques sorties tout droit d’une campagne électorale, jouer le sort de l’humanité sur un jet de dés verbal. Quitte ou double pour décider de ce qui adviendra de la vermine bourgeoise qui se contente d’être de classe moyenne. Un pile ou face pour la protection des animaux de foire que nous sommes devenus face aux dirigeants trop pleins d’eux-mêmes et vides de nous. Roulette russe sur homicides ordonnés. Pour refaire le monde, on doit d’abord le nettoyer. Conservateurs d’idées destructrices et séparatistes des valeurs fondamentales. Réduits à des numéros qui sont mieux de rapporter un signe d’argent en bout de ligne, sinon on finit au bas de la liste, au bas de l’intérêt général. En dernière page, à la dernière puce, on pâlit, on s’effrite, on s’efface et on disparaît. Avalanches de fantômes. Pleines de nous, pleines de moi et bientôt pleines de vous aussi. Envers et contre tous, nous sommes cernés de la malédiction du manque de puissance.

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