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by PartagerMoonlight est un drame écrit et réalisé par Barry Jenkins, qui a été adapté de la pièce de théâtre de Tarell Alvin McCraney, In Moonlight Black Boys Look Blue. Produit aux États-Unis par les sociétés de production A24 Films et Plan B Entertainment, celui-ci est sorti en 2016 et obtient l’Oscar du meilleur film en 2017. La distribution se compose de Trevante Rhodes, André Holland, Janelle Monae, Ashton Sanders, Jharrek Jerome et Mahershala Ali.
L’histoire se concentre sur trois périodes cruciales de la vie de Chiron, un Afro-américain de Miami. On l’observe se battre contre l’intimidation qu’il vit à l’école et contre sa mère droguée pour vivre sa crise identitaire. À travers ces trois étapes de vie, il découvre son homosexualité et apprend à s’affirmer tout en demeurant fidèle à lui-même.
Tout d’abord, on l’observe vers l’âge de neuf ou dix ans alors qu’il est constamment harcelé par les enfants de son âge. Juan, un dealer, joué par Mahershala Ali, découvre Chiron alors qu’il se cachait de ses intimidateurs. À partir de ce moment, sa conjointe et lui-même lui offrent l’hospitalité de leur maison et l’aident à traverser les épreuves auxquelles il doit faire face.
Adolescent, il continue toujours à être la victime désignée de son école. Puis, une nuit où il a besoin de s’évader, il se retrouve à errer en métro pour finir seul sur une plage. À ce moment apparaît Kevin qui, après une légère discussion qui leur permet de tisser des liens, l’embrasse. Cependant, le lendemain, le groupe d’intimidateurs de l’école oblige son nouvel ami à le frapper. Il ne dénonce personne, mais, le jour suivant, il fracasse, dès son arrivée en classe, une chaise sur le dos du chef de la bande le martyrisant.
Enfin, on le retrouve dix ans plus tard transformé par le séjour en prison qui a suivi sa vengeance contre ses intimidateurs. Il est devenu dealer et vit seul, loin de sa mère rendue en programme de désintoxication et dont il reçoit toujours des appels. Une nuit, il est surpris par un appel de Kevin qui est devenu cuisinier dans un resto et qui est le père d’un enfant. Ceci le pousse à retourner dans sa ville d’enfance se donnant l’excuse d’une visite à sa mère pour renouer avec Kevin. Le film se termine sur un rapprochement entre les deux hommes nous laissant seulement supposer le futur.
Pour continuer, ce film d’auteur a de bonnes raisons d’avoir gagné le meilleur film aux Oscars de 2017. Il est très intéressant sur le plan visuel. En effet, le directeur artistique a bien dirigé son équipe afin d’obtenir une esthétique très intéressante au niveau des plans et des éclairages dans le film. Par la suite, le scénario et le montage du film ont été faits pour nous laisser plein de questionnements tout au long de celui-ci, un peu comme cela est fait dans le classique Orange Mécanique, jusqu’à révéler une morale émouvante à la toute fin, le rendant immensément captivant. De plus, le style artistique du film, avec ses coupures très nettes dans le montage sur les trois périodes de sa vie et la légère confusion présente tout au long de celui-ci, ajoute à la beauté émanant du style visuel de l’œuvre. Finalement, illustrer le récit d’une personne comme les autres qui vit dans un milieu difficile avec une identité personnelle qui n’est pas facile à assumer rend ce drame très intéressant autant au niveau philosophique que psychologique.
C’est donc pour ces raisons que nous pouvons considérer Moonlight comme un film à voir et qui deviendra très probablement, dans le futur, un classique de notre génération.
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