Portrait d’Emilie Duchesne

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Emilie Duchesne est une photographe depuis maintenant 10 ans. C’est son copain, Sebastien Bergeron, qui l’a initiée à la photographie en lui donnant un appareil photo. Ils se sont rencontrés quand ils travaillaient dans la même compagnie. Elle et lui ont plus tard créé leur compagnie nommée Cyclopes photographie pour faire leurs propres contrats. C’était en 2012. La compagnie se nomme ainsi, car l’image du cyclope, une créature mythique a un seul œil, représente l’œil unique de la caméra et le mot est au pluriel car ils sont deux. La compagnie est depuis le mois d’août installée au Digihub pour avoir plus d’occasions de créer et pour leur donner plus de concentration en dehors de la maison. Ils font surtout des photos qu’ils revendent ensuite sur Internet. Leur production est autant artistique que commerciale, car ils vivent surtout de ces photos vendues. Ils veulent vivre de plus en plus de leur photographie, car présentement ils travaillent aussi pour d’autres sites et font des travaux d’éditeurs. Elle dit que les artistes sont aussi des entrepreneurs et qu’il faut savoir se vendre pour réussir à vivre. Il faut bien se gérer et travailler très fort pour vivre de la photographie. Emilie est plus dans l’art visuel tandis que son copain photographie plus les paysages. Elle fait beaucoup de photos de nourriture même si son sujet préféré à photographier est l’être humain, car à Shawinigan, il n’y a pas beaucoup de modèles et de gens prêts à se faire prendre en photo. Elle dit qu’elle préfère les gens, car il y a plus de dimensions tandis que les objets sont simplement plus à disposition et donc faciles à utiliser. Emilie a étudié en Arts, lettres et communication au Collège Shawinigan. Elle est ensuite allée étudier à l’UQAM en arts visuels, mais a arrêté après un an. Elle s’était rendu compte qu’elle aimait créer sans être obligée et qu’il y avait trop de compétition et de jalousie à l’université. Elle a ensuite travaillé un moment, avant de retourner à l’université pour faire un bac en journalisme, qu’elle n’a pas terminé non plus. Elle a beaucoup travaillé dans la restauration et c’est peut-être de là que lui vient sa passion pour la nourriture. Elle dit aussi qu’il n’est plus vraiment nécessaire d’aller faire un cours quand on peut apprendre gratuitement sur Internet. Maintenant qu’ils ont un bébé, Emilie doit encore mieux gérer son temps. Elle aime beaucoup lire, faire du tricot et du crochet, faire la cuisine et faire de la peinture, mais n’a plus beaucoup le temps pour ces loisirs. Ces journées sont très variables, un jour, elle peut faire du travail de bureau, un autre jour, elle peut se rendre à un lieu précis pour un projet ou bien tout simplement prendre en photo de beaux œufs qu’elle vient d’acheter. La plupart de ses projets ne sont pas très long, car elle doit réussir à vendre rapidement si elle veut pouvoir vivre, mais elle va passer beaucoup plus de temps sur le projet Interzone.

Pour le projet Interzone, la photographe va puiser dans ses souvenirs, dans son privé, pour nous raconter un peu ce qu’était cet endroit. Elle vivait dans la rue où la ruelle est connectée et elle travaillait dans un petit café près de là. Elle est encore en réflexion sur comment bien représenter son idée, mais elle a pensé à une vision rêvée de sa vie à cet endroit. Elle a aussi parlé de prendre en photo les gens qu’elle côtoyait et qui travaillaient au café et de faire un parallèle entre sa vie et la ruelle. Ce n’est pas la première fois qu’elle travaille avec Josette Villeneuve et Louise Paillé, deux autres artistes du projet. Pour elles, le projet est donc un rendez-vous entre amies artistes et elles trouvent intéressant qu’il y ait des femmes de tout âge qui participent. Elles se sont connues il y a quelque année dans un projet appelé Partir ou rester là. Elles avaient besoin de quelqu’un pour faire les photos comme documentariste et lui ont donc demandé de prendre les photos pour l’événement. Elles voulaient la réintégrer dans d’autres projets, ce qu’elles ont fait les trois années suivantes. C’est Josette qui l’a approchée cette fois pour lui demander de participer à ce projet. Elle aime bien le projet et trouve que c’est une bonne idée de raviver ainsi une ruelle, mais elle a peur que des gens détruisent leur art. C’est une ruelle aussi, donc elle peut être sale. Elle a dit que ce serait dommage que les gens ne profitent pas de l’exposition, car c’est dans un lieu plein de poubelles.

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