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Le 26 décembre 1996 naissait une petite fille du nom de Laurence Bordeleau. Elle habitait Nicolet, une petite ville du Québec. Puis, sa famille déménagea dans une ville un peu plus grande : Shawinigan. Laurence alla donc au collège le plus proche qui se trouve être le collège Shawinigan où elle emprunta la route du programme d’art, lettre et communication. Ainsi, son parcours postsecondaire débuta.
Elle prit cette route hors du commun parce qu’elle possède un intérêt important envers les arts en générale, mais surtout pour le français qui prend une grande part dans sa vie puisqu’elle lit dès qu’elle a un moment de libre. À la fin de son secondaire, malgré une indécision de sa part, elle décida de se diriger vers des études en lettre pour devenir professeure de français au cégep. Elle entra à la première session en 2014 avec les trois premiers professeurs du programme : Paul Dallaire, François Bertrand et Linda Barabé. Laurence se passionnait déjà par son premier cours de littérature donné par Paul qui se nommait création littéraire. Le premier texte de ce cours qu’elle pondit sur le site web du programme, nommé Shawimag, est un poème titré « Le maux des mots ». Il sonna le début d’une longue lignée de texte qu’elle échafauda tout au long de son parcours collégial, 29 textes pour être précis. Elle est la détentrice du record de l’étudiant ayant le plus grand nombre de textes publiés. Ce qui révèle son talent pour l’écriture et son intérêt pour cela. Il n’y a pas que les cours qui l’ont marquée lors de son court passage dans cette école postsecondaire. Elle fut vraiment marquée par l’ambiance. Laurence considère avoir eu une belle cohorte tissée serrée. Le rapport aux professeurs l’a aussi charmée puisque selon elle la relation professeur et étudiant est plus intime au cégep qu’au secondaire ce qui confère une atmosphère plus conviviale aux cours. Même si elle a préféré parmi tous ses enseignements le cours de création littéraire, elle avoue ne pas avoir d’enseignants favoris, disant avoir adoré tous les professeurs. Ainsi, se termina son voyage en 2016 au travers des eaux troubles des études collégiales qui parfois changent complètement l’existence des explorateurs les traversant.
Après ces merveilleuses années au cégep, elle partit pour l’université de Trois-Rivières dans un Baccalauréat en littérature et langue qui va ensuite la mener à une maitrise pour ensuite lui permettre d’enseigner dans un collège comme professeur de français. Elle avoue aimer l’université, bien que le rapport aux professeurs soit plus distant qu’au cégep, que l’établissement est plus gros et que bien sûr les exigences sont plus hautes, ce qui fait qu’elle a toujours une préférence envers le cégep qui restera évidemment dans son cœur puisqu’elle va y enseigner. Laurence, une fois bien intégrée aux études de premier cycle de l’université, constata que le cégep préparait plus ou moins à l’université : « Tu peux t’appuyer sur la connaissance que tu as appris au cégep, mais c’est juste une base. » L’université reprenait généralement des concepts vus au cégep, mais parfois ce n’était tout simplement pas la même matière. Même les cours qui nous font faire des débuts de recherche pour nous préparer à l’université ne lui ont pas été si utiles que ça puisque Laurence avoua avoir eu un cours d’initiation à la recherche à la première session d’université qui lui apprit tout ce dont elle avait besoin pour passer au travers de ce nouvel océan. Même une fois rendu si loin Laurence a tout de même peur d’une chose. Cette inquiétude est des plus normales puisqu’il s’agit de se tromper dans son choix de carrière. Cette appréhension est commune aux jeunes gens qui doivent prendre la décision la plus importante de leur vie puisqu’ils doivent choisir le travail qu’ils feront tout le restant de leur vie en espérant de ne pas se tromper. Laurence a peur qu’une fois enseignante elle se rende compte qu’elle n’aime pas ça.
C’est ainsi que se déroule pour l’instant son parcours aux études universitaires avec leur lot d’inquiétude, de travail et de plaisirs, mais on ne peut pas résumer sa vie uniquement grâce à l’école puisque ce serait réducteur. Elle vit en dehors des classes. Pour commencer, elle pratique, parmi ses passe-temps classiques comme regarder des films, écouter des séries et lire, la randonnée dans le parc de la Mauricie ce qui ne se voit pas chez tous les jeunes. Même qu’au secondaire Laurence partit avec un club de plein air faire de la randonnée aux États-Unis. Laurence, elle-même avoue que ses passe-temps prennent parfois trop de place dans sa vie puisqu’elle va jusqu’à de temps à autre négliger un travail pour lire. En conclusion, Laurence Bordeleau incarne une L d’ALC qui donnerait comme conseil aux jeunes étudiants du secondaire et du cégep de ne pas abandonner et de faire quelque chose qui leur plait même s’ils ont peur de ne pas aimer ça.
Félix Tremblay-Poirier/ 826 mots
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