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Le rouge,
la couleur préférée de la guerre.
Couleur aussi présente dans nos corps.
Couleur apportant solitude et désespoir.
Émotions destructrices amenant plusieurs personnes qui me sont chères en enfer.
Mon cher ami,
Je m’ennuie.
Il faut que je te parle.
Il faut que tu comprennes qu’il ne faut pas abandonner.
Je refuse de te laisser y aller.
Je suis désolé de ne pas avoir pu t’aider,
mais je te le jure,
j’étais occupé.
Souviens-toi de tout ce que l’on a vécu ensemble.
On a bu, on s’est saoulé et encore plus important on a fêté.
En ces temps difficiles, je sais que ce n’est pas facile.
Mais encore une fois,
il ne faut pas abandonner.
Je te demande de t’accrocher.
Tu n’es pas le Titanic et je refuse de te laisser couler.
On se connaît maintenant depuis quelques années,
et je sais que tu ne veux pas te suicider.
Tu es une personne dynamique qui amène de la vie à nos soirées.
Une personne souriante qui par un simple sourire,
illumine nos pensées.
Une personne qui en a aidé plusieurs en leur disant :
Y faut pas lâcher, ça va aller.
Je me demande vraiment,
ce qui est arrivé pendant que j’étais occupé
qu’est-ce qui a bien pu te faire céder.
La vie t’a abandonné et la mort est venue te chercher.
La Mort, j’ai une question à te poser.
Pourquoi lui et pourquoi pas elle?
Pourquoi as-tu fait de sa vie un enfer?
Tu m’as pris deux personnes cette année et je crois que c’est bien assez!
Larmes, rivière et chute
Remplissant ce gouffre de désespoir, amenant peu à peu,
du rouge dans mon cœur.
Je pleure, pleure et repleure encore.
Car tu étais mon grand ami et même mon meilleur ami.
Si seulement en cette journée,
je n’avais pas été occupé.
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