Sans censure poème de Kamylle Lajeunesse

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Je suis femme.

Frêle morphologie fragile

Squelette de craie

Enveloppe de soie

Tu es homme.

Virilité, Titanic anatomique

Charpente de chrome, d’acier

Manteau de fourrure, toison d’excitation

Au crépuscule…

Promenade, je gambade.

Sous le vent d’été…

Jupe levée, fesses exhibées

Ma chevelure, voile, vitalité

Arôme de cerise en baume

Nuque, parfum de narcisse

Belle… Vulnérabilité

Tout près, derrière…

Expire ta fascination

Ta bouche à régaler, morsure de désir

De loin tes yeux, fusil qui jouit

Saillantes, tes veines s’enflamment

Souffle d’envie, présence trahie

Ta tentation… Insensibilité

À minuit…

Tes mains de fer, menottes

Mes poignets de verre, prisonniers

Sculpture de marbre, torse en sueur

Poitrine de papier, poupée séquestrée

Mon regard de gouffre, supplication de terminaison

Ton phallus, volcan

Mon sexe, désert

Un corps brisé, ombre de frigidité

Cupide sexualité, poussière d’âme envolée

À l’aube…

Je suis femme

Tu es homme

Ton impétueuse délectation… À jamais mon affliction.

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