SÉJOUR AU PAYS D’ARIANE

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C’est sous une petite couverture couleur pastel que se dessinait délicatement et tranquillement l’histoire d’Ariane. La petite Ariane, étendue de tout son long sur sa maman, la regardait avec son regard novice et curieux. Ses petits yeux marrons laissaient entrevoir un avenir artistique et un grand avenir professionnel devant elle…

Armée de son sourire taquin et de sa timidité, Ariane enfilait son très gros sac à dos sur ses minuscules épaules. Elle partait, à ce moment, à l’aventure et à la conquête de ses premières relations amicales dans la cours de récréation. Ariane était une jeune fille rationnelle qui ne jouait pas beaucoup à des jeux de rôles avec ses copains…

DING DONG DING DONG!!!!!

Les élèves se mirent tous en rang d’oignons en silence, car le groupe le plus sage irait s’installer en premier dans sa classe. Ariane prit place derrière son premier pupitre. Elle aimait l’école et avait déjà hâte que l’été soit terminé pour recommencer une nouvelle année, car à l’école, elle exploitait une de ses premières passions; le coloriage. Peu à peu durant son cheminement, Ariane démontrait de l’intérêt pour le dessin. Maintenant, coucher de l’encre sur la feuille ne l’intéressait guerre. Elle voulait faire encore mieux! Elle demanda donc à sa maman, qui était déjà artiste en art visuel, plus précisément, en dessin, de lui donner un cours de sorte à ce qu’elle puisse elle-même imaginer les lignes noires du dessin et les révéler à son entourage. Malgré sa timidité, la fillette qu’était Ariane avait un petit caractère dominant et savait s’exprimer auprès des gens qu’elle côtoyait plus souvent. Cette enfant s’exprimait surtout par le dessin et la danse. Oh oui! L’héroïne de notre histoire faisait du ballet lors de son jeune temps. C’est donc pour cette raison qu’Ariane choisissait l’option des cours de danse dans sa nouvelle école secondaire…

Le début du secondaire ne fut pas trop pénible pour Ariane. Elle était une adolescente qui s’intégrait bien au groupe. Elle faisait de la danse jusqu’en quatrième année du secondaire, où elle avait décidé de choisir ses cours de sciences chimie/physique de sorte à s’ouvrir plus de portes pour l’avenir. Lorsque vînt le moment de choisir son programme au collégial, Ariane optait pour l’option du programme en Arts, lettres et communication car ce programme l’intéressait en raison de son apport aux lettres, à la littérature ainsi qu’au journalisme. Ariane était et est toujours une fille qui aime la langue française.

<<Je me voyais moins être en train de faire de la discipline tout le temps. J’aime l’ambition qu’ont les jeunes et je me sens choyée d’être leur confidente.>> a-t-elle dit lors de son entrevue du 24 avril 2017. Ariane a étudié à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en Enseignement du français au secondaire. Elle a tout de suite su que c’était le métier qu’elle voulait faire dans sa vie, car elle aimait déjà énormément la langue du Québec et son lien avec les adolescents. De plus, cette jeune adulte dévouée a été elle-même guidée par l’école et son programme d’études en lettres pour faire son choix de carrière.

Aujourd’hui, Ariane est passionnée par son nouvel emploi. Elle n’a fait que son dernier stage pour comprendre qu’elle adorait la troisième année du secondaire parce que les jeunes de 15 ans se confient plus et sont dans une période de leur vie où ils ont besoin de se faire montrer le droit chemin. Ariane aime cette partie de son travail. Présentement, elle règle les nombreuse paperasses qui lui donneront la chance d’être sélectionnée dans une commission scolaire pour ainsi, commencer à faire du remplacement et acquérir de l’ancienneté. <<J’ai fait passer un questionnaire à mes élèves pour savoir ce qu’ils pensaient de moi comme enseignante. La plupart a dit que j’étais dynamique et gentille.>> Ariane se sent gratifiée dans son emploi et ne regrette pas son choix d’études. Elle espérerait la stabilité de son quotidien et de son emploi d’ici quelques années. Elle se souviendra toujours de l’inter-collégial au Cégep Shawinigan, de ses rencontres avec les autres étudiants, de l’aide qu’elle a offerte à d’autres étudiants en difficulté dans le cadre du Centre d’aide en français (CAF) et de tous les efforts qu’elle a mis sur son travail final ainsi que sur la présentation qui l’accompagnait. Elle se motive chaque jour par la devise suivante : <<Vivre le moment présent!>>, car elle est de nature anxieuse. Cette phrase la motive et surtout, lui rappelle qu’il faut croquer dans la vie une bouchée à la fois.

<<Je suis un peu plate>> a-t-elle dit lorsque le temps est venu de donner la raison qui supportait son choix d’œuvre pour le vernissage du 10 mai prochain au Centre des arts de Shawinigan. Elle n’a pas beaucoup de temps pour s’exprimer de façon créative avec la fin de ses études et les démarches qu’elle doit compléter. C’est pour cela qu’Ariane a choisi une œuvre qu’elle avait déjà réalisée dans le cadre de ses études collégiales. Son œuvre n’a pas de titre. Elle en trouvera probablement un d’ici ce jour, elle y pense en tout cas! Ce qui compte pour elle, de toutes façons, c’est d’être fière de ce qu’elle fait. C’est donc ce qui a motivé son choix. L’œuvre qu’elle présentera lors du vernissage est l’œuvre qui l’a rendue très fière d’elle. Quoi qu’on en pense, Ariane est une jeune femme inspirante qui a un parcours très encourageant. La persévérance, elle connaît! Comme quoi, en dévorant la vie de petites bouchées, on arrive à un résultat gagnant.

Anaïs Bélanger-Trudel

921 mots

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