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Elle
Elle porte la mort sur son dos
Comme d’autres traînent un ballot
Son cœur est pareil au plus robuste des glaciers
Ses pas, tel un ouragan sont déterminés
À force de voir le ciel
L’indifférence est devenue son essence
Sans même être rebelle
Elle continue en totale conscience
Jamais elle ne s’abandonne entièrement
Elle ne fait confiance qu’aux vents
Difficile à atteindre
Elle ne sait que feindre
Elle hurle aux astres
Et elle court dans les galaxies
De ses pensées, elle ne fait que se débattre
Le grand néant est sa plus grande envie
Elle porte la mort sur son dos
Mais elle, personne ne la prend au mot.
Toi
Intangible
Tu me rends fébrile
À proximité
Pourtant hors de toutes les contrées
Si distant
Dans ce monde présent
Pourtant à portée de bras
Je te vois, tu es là
Connexion déconnectée
Vers un ailleurs, tu t’en es allé
Au creux de tes mains mon petit cœur déchiré
Maintenant tout près
Mes espoirs étaient trop plein d’excès
Car ce n’est que la reprise de nos faits
Maintenant trop tard
Même plus un regard
Je me suis empoisonnée de ton dard
Soumission
Femme soumise aux jeux du lit
Homme soumis aux caprices quotidiens de la belle soumise
Tourner en rond dans ce monde de contradictions
De dompteur en dompteuse, l’insoumis se fait esclave de l’insoumise
De haine et de feu, c’est leur amour à eux
Il n’y a rien à comprendre, on ne peut que s’y méprendre.
Douleur
De l’hôpital,
Au cimetière
De corridors aseptisés
Vers des terres gorgées d’humidité
De peur
À peine
D’angoisse à désillusions
De rage à désespoir
Faute d’amour
On prend la douleur
Faute de sourires
On se contente des souvenirs
De commencement
À finalité,
Fatalité,
Terminé.
L’univers
L’uni-vers
Tous ces vers sont unis
Pour en faire la plus belle des poésies
Toutes ces particules se sont regroupées
Toute la poussière d’étoile s’est rassemblée
Pour créer la plus fantastique des proses
Ce lieu rempli de métamorphoses
D’atmosphères en trous noir
Voici l’indétrônable Gloire
Uni-vers
Tu es le plus grand de tout les vers!
Ceci est un titre
Que faire quand on ne peut plus rien définir?
De répétitions en lamentations on se laisse assombrir
Inlassable tu fais s’enfuir les autres de ton avenir
C’est TA fin les autres n’ont pas à s’en apesantir
La douleur des mots
Le karma te reviendra
Toujours au détour, il sera là
Tu ne t’en doutais pas, pas vrai?
Tu croyais que c’était terminé
Que toutes tes dettes étaient payées?
Pourtant d’autres cartes il garde cachées
Toujours prêt à parier
Et il est sûr de gagner
Tu croyais vraiment t’en sauver?
Le mal tu répands, le mal tu reçois
Et ça ne changera pas parce que tu es toi
La douleur des mots
Avais-tu oublié à quel point ils perforent la peau?
Avais-tu euphémisé toute la force de leur portée
Comprends-tu maintenant?
As-tu appris seulement?
Il t’a reprise au détour
Tu as perdu à ton propre tour
Le vois-tu maintenant?
Le regrettes-tu à présent?
Écorchée, blessée, humiliée
Après tout, tu l’as bien cherché
Tout ça n’était que mérité
Nuit cosmique
C’était quelque part entre le 7e et le 8e ciel
C’était l’apothéose de l’état émotionnel
Les atomes frissonnaient
Les molécules, discrètes, nous écoutaient
L’atmosphère nous envoutait
Même la poussière d’étoiles nous jalousait
Une infime bulle juste à nous
Dans l’immensité du grand Tout
Le cosmos nous enveloppe de sa chape étoilée
Nos corps battent la mesure des galaxies
Nos cœurs résonnent au creux de la voie lactée
L’émotion brille au fond de nos yeux ébahis.
À qui de droit
À celui qui a su me faire frémir
Celui pour qui, dans l’amour j’étais prête à replonger
À celui qui comprend ma peur
À celui qui prend le temps de me découvrir
Celui qui me réapprend à marcher
À celui qui sait calmer mes fureurs
Merci de me faire sourire
Merci de tout me remontrer
Merci de renouer avec mon cœur
L’homme
Sourire charmeur
Regard enjôleur
Toucher séducteur
Paroles saisissantes
Parfois même euphorisantes
Bras d’homme fort
Qui réconforte mon petit corps
Rire enivrant
Qui me transporte vers d’autres vents
Blagues souvent salaces
Qui à bien d’autres feraient faire la grimace
Authentique,
Tu me donnes envie de rejoindre l’unité cosmique
Aussi insaisissable que l’air
Parfois, tu me rends amère,
Mais au fond tu vis sur les battements d’une pépite d’or
Qui cogne, durant la nuit entre mes omoplates
Avec toi, j’oublie mes torts
Je ne me sens plus comme une automate
On m’avait dit jadis que les princes existaient
Mais on avait omis de me dire que dans mon lit, se trouvait leur palais
Vide
Vide de vie
Vide d’envie
Et seulement l’ennui
Pourtant, en tentative, je m’y souscris
Toujours au comble de l’asphyxie
Chancelante vers le déni
Ni présage d’utopie
Ni même d’euphorie
Je ne suis qu’une métastase agrandie
Parasite de ma propre naissance pourrie
Ce n’est même plus une phobie
Ni même un ennemi
C’est simplement ce que je suis
Même si j’y ajoute un grain de folie
En moi, règnera toujours l’incompris
Par contre, je ne peux dompter l’insoumis
Grand vide de l’infini
Viens chercher cet enfant, au fond si petit
Amnésie
Amnésie de toutes ces nuits
Qui me faisais sombrer dans l’oubli
Et puis, dans la folie
Amnésie
D’un désir inassouvi
D’une douce mélancolie
D’une douloureuse insomnie
D’une mélodieuse cacophonie
Et d’une terrible ineptie
Amnésie
Pour enfin obtenir l’accalmie
Une idéologie
Enviée par ceux à qui tout réussi
J’étais bien dans cette anarchie
Mais tout ça s’est détruit
Maintenant je suis reine de l’inertie
À me remémorer l’infini
Et je ne souhaite qu’une chose : une simple amnésie
En rafale
C’est un cœur qui bat,
Non attends…c’est l’amour qui revient vers toi
Un miroir laid, n’est qu’un défaut dans l’être humain et non dans le reflet
L’ombre vient de tomber
La lune peut encore m’éclairer,
Mais encore ai-je la chance de pouvoir t’aimer
Sur le sable au soleil, il fait chaud,
Surtout quand on joue peau contre peau
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Merci beaucoup pour ta critique, j’ai bien hâte de lire les tien aussi. J’aime que mon authenticité ressorte aussi dans mes textes ;)
J’aime ton style, il a un petit quelque chose de cru dans sa véracité et est soigneusement fini par la sélection des termes employés. Je n’ai qu’une seule chose à dire, tes textes te ressemblent, ils sont francs et intègres.