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Aller en voyage c’est tellement plaisant ! Pourquoi passer nos vacances au Québec, au froid, lorsque nous pouvons les passer dans le sud et au chaud. Aller dans les Bahamas, en Afrique ou bien encore à Cuba. Mais connaissons-nous réellement l’histoire de tous ces beaux endroits ? Comment y vivent les gens, l’origine de ce pays, la culture, les valeurs, le contexte politique et économique. Rares sont les gens qui se renseignent ou se soucie de ces détails lorsqu’ils voyagent. Les gens se plaignent souvent de l’endroit où ils vivent mais ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont en fait.
Aller à Cuba c’est le paradis des vacanciers, les tout inclus, la nourriture à volonté, les spectacles, la plage. Par contre, il y a aussi l’envers du décor. Les cubains aimeraient souvent être à notre place. Saviez-vous qu’à Cuba tout est contrôlé par l’État ? Les cubains peuvent choisir le métier qu’ils souhaitent mais ils ont pratiquement tous le même salaire ? Pour ceux qui y voyagent, un peso convertible c’est quasiment rien mais pour eux ça fait toute la différence. La plupart ne gagnent que l’équivalent de seize pesos convertibles par mois. Bien sûr vous allez dire « Oui mais tout est payé par l’état ! » Je vous l’accorde mais tout ce qui est nourriture, biens essentiels, vêtements, meubles, rien de tout cela n’est payé par contre, et c’est souvent ce qui coûte le plus cher. Les maisons là-bas peuvent prendre jusqu’à 10 années avant d’être totalement construites puisque les gens gagnent peu et les matériaux sont très coûteux. Donc ça peut être une ou deux briques par jour.
Oui c’est tout inclus mais cela ne veut pas dire que les gens qui travaillent là-bas ne peuvent pas recevoir un pourboire s’ils offrent un excellent service. Ils en ont même plus besoin que nos serveurs au Québec et ils en demandent moins qu’eux. Même un cadeau comme de la pâte à dent peut leur mettre la larme à l’œil imaginez. Pour nous ça semble être rien parce que c’est facile d’obtenir tout ce que nous désirons, mais pour eux c’est de l’or. De plus, selon moi, ils apprécient plus ce qu’ils ont que les québécois et ils vivent plus difficilement. Apprécier ce que l’on a au lieu de jalouser les autres, c’est ce que nous devrions tous faire.
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Megan Samuel
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