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À chaque «tic»
Se succédait un «toc»,
C’était le seul objet qu’il y avait
Dans ce bâtiment sans fin.
Ethan pensait être perdu,
Mais pouvait-on vraiment,
Si on revenait toujours sur ses pas?
Ces murs pâles
Et froids
Et si longs
Se ressemblant tous autant.
Cette texture si douce
Qui rappelait étrangement celle de la peau humaine,
Une couleur si bizarre
Qu’elle ne se décrivait nullement,
Ce plancher détrempé
Sans aucune explication possible.
Ethan tournait les coins,
Revoyant encore les mêmes murs,
Sans surprise à chaque fois.
Sa mémoire lui faisait défaut,
Mais quelques fois
Certaines images lui revenaient en tête.
C’était la pire des tortures;
Être seul
Dans un endroit qui ne finissait jamais,
Sans personne à qui parler
Et ni même rien à entendre.
Il avait essayé de crier,
De sauter,
De taper sur les murs,
De claquer des mains,
De cogner sa tête contre tout et n’importe quoi.
Rien de tout cela ne produisait un seul son,
Ni même aucune douleur.
Ethan revoyait de plus en plus ces visions.
Une seconde à la fois,
Tout faisait enfin du sens.
Cette femme au nom inconnue,
Il lui avait pris sa vie
Et maintenant
Ethan se retrouvait maintenant coincé
Dans son propre purgatoire
À tout jamais.
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