Partager
Je t’aimais lorsque j’ai perçu ta froideur
J’ai enfilé ce que j’ai pu pour m’en protéger
J’ai mis des bas pour ne pas me blesser avec les éclats
Des pots cassés
J’ai mis des pantalons pour camoufler le tressaillement
De mes jambes paniquées
J’ai mis des gants blancs pour manipuler le flot
De mes fragiles émotions
J’ai mis un épais chandail de laine pour étouffer les débats
De mon cœur éploré
J’ai mis un foulard pour cacher la trace
De tes baisers
Je n’ai laissé voir que mes yeux
Qui t’ont dit ce que tu voulais entendre.
J’ai soudain ressenti ta chaleur qui m’a soufflée comme une brise brûlante
Je me suis débarrassé de ce que j’ai pu pour mieux l’apprécier.
J’ai enlevé mon foulard pour sentir le rythme
De ta respiration
J’ai enlevé mon épais chandail de laine pour te montrer la fièvre
De mon corps
J’ai enlevé mes gants blancs pour toucher la perfection
De ta peau
J’ai enlevé mes pantalons pour goûter la douceur
De tes cuisses
J’ai enlevé mes bas pour compléter le tableau
De ma nudité
Je t’ai aimé lorsque tu as continué à regarder dans mes yeux
Suivez-nousPartager